Le titre suprême de la pire entreprise américaine risque bien, pour la troisième année consécutive, d’être décerné à l’éditeur américain Electronic Arts. La situation est ubuesque puisque la firme continue d’accroitre son chiffre d’affaire.
The Consumerist l’annonce haut et fort, Electronic Arts va peut être remporter une nouvelle fois le titre élogieux de la pire entreprise américaine pour la qualité de ses produits et son rapport avec ses clients. Cette récompense semble la ravir puisque cela fait désormais deux ans qu’elle décroche le titre.
Electronic Arts en 2013, des jeux truffés de bugs.
L’année 2013 a été entachée de plusieurs feuilletons incroyables avec la sortie de jeux truffés de bugs au point parfois d’interdire à des milliers de joueurs de profiter de leur achat. Dans un rapport, Kevin Noonan du Motley Fool fait l’inventaire et souligne que la situation est ubuesque puisque la croissance d’Electronic Arts continue d’être positive. Les consommateurs ne tiennent pas compte de ses relations catastrophiques avec ses clients.
Il note
En ce qui concerne le contrôle de la qualité, il serait malhonnête de décrire la production de logiciels d’EA en 2013 en termes plus flatteur que « lamentable ».
SimCity est un parfait exemple avec son exigence d’une connexion internet obligatoire et surtout à l’origine de 9 mises à jours. EA a été incapable d’assurer avec un support catastrophique et un sous dimensionnement, dès le départ, de son infrastructure serveurs, laissant sur le carreau de milliers de joueurs.
Il est rajouté qu’en dépit de sa promesse d’améliorer ses produits et d’assurer un soutien digne de ce nom, la firme fait tout le contraire avec un Battlefield 4 désastreux. Plusieurs semaines ont été nécessaires pour que les innombrables bugs soient corrigés. Noonan souligne alors que malgré des jeux « bradés » et un service « horrible », un grand nombre de consommateurs sont toujours prêts à dépenser leur argent pour ses produits.
Il avance alors
Le marché n’a pas encore réprimandé la tendance de EA à sortir des jeux incomplets
En 2012, Jeff Brown, le responsable des relations publiques d’EA avait contesté ce prix alors que l’éditeur était en finale face à la Bank of America. Cette année, les votes des consommateurs devraient encore être contre l’éditeur américain.
Pourquoi devenir bien lorsque l’argent coule à flot ?
Qui votent exactement ?
La qualité des jeux d’EA mériterait effectivement d’être meilleure mais est-ce le seul éditeur dans ce cas là ? Combien de sociétés disposent d’autant de produits phares ? Plus facile pour Activision de ne pas être répertoriée quand on a seulement une licence juteuse. lOl