Nvidia complète sa gamme de GeForce RTX 30 series avec l’arrivée de la GeForce RTX 3060 Ti. Quatrième référence « Ampere », la belle s’attaque au milieu de gamme. Elle promet de répondre aux impératifs des joueurs adeptes du 1080p et du 1440p. Le constructeur propose des Founders Edition mais nous avons également des versions personnalisées comme la GeForce RTX 3060 Ti Eagle de Gigabyte. Nous avons eu la chance de la tester durant plusieurs jours dans différentes situations. Notre objectif était de connaitre en détail ses performances en jeux mais également en création. Nous l’avons également torturée avec du Ray Tracing au travers des tous derniers titres AAA. Est-elle la carte graphique du moment ? Comment se positionne-t-elle face à la RTX 2080 Super ou l’actuelle RTX 3070 ? Son système de refroidissement se montre efficace et silencieux ? GeForce RTX 3060 Ti, les présentations. Cette Geforce RTX 3060 Ti s’attaque à l’offre milieu de gamme. Nous sommes probablement sur le segment le plus dynamique. Il suffit de regarder la dernière enquête Steam sur le matériel et les logiciels pour constater que la GeForce GTX 1060 est encore aujourd’hui la carte la plus populaire chez les joueurs. https://www.ginjfo.com/actualites/multimedia/ordinateur-de-jeux/pc-gaming-2020-steam-devoile-le-duo-gagnant-intel-et-nvidia-20201118 Cette RTX 3060 Ti se positionne comme étant la relève avec en poche des arguments touchant les performances et les fonctionnalités. Il est possible que Nvidia prépare également une version légèrement moins véloce avec la GeForce RTX 3060. Pour l’heure, cette carte graphique est à considérer comme la remplaçante de l’actuelle GeForce RTX 2060 Super. Son GPU Ampere s’arme d’un équipement plus conséquent permettant une jolie hausse des performances. Nous retrouvons 38 SM donnant vie à 4864 cœurs Cuda. Ils se complètent avec 152 cœurs Tensor de 3ème génération, 38 cœurs RT de 2ème génération et 80 ROPs. L’ensemble turbine à 1665 MHz en mode Boost tandis que 8 Go de GDDR6 sont présents et calibrés à 7000 MHz. Ces deux fréquences sont celles de la version founders Edition de Nvidia. A tout ceci s’ajoutent un bus mémoire 256-bit et une bande passante de 448 Go/s contre un TGP de 200 Watts. Si la partie « mémoire » avec la RTX 2060 Super est identique, les changements concernent surtout l’architecture GPU. Nous avons une progression de la puissance Shaders en TFLOPS de 7,2 à 16,2 contre 21,7 à 31,6 pour celle RT toujours en TFLOPS. Du coup, la combinaison des deux permet une 47,8 TFLOPS dédiée au Ray Tracing contre 28,9 pour la RTX 2060 Super. Voici un bilan entre les deux cartes GeForce RTX 2060 Super FE GeForce RTX 3060 Ti FE SMs 34 38 Cœurs CUDA 2176 4864 Cœurs Tensor 272 de 2ème génération 152 de 3ème génération Cœurs RT 34 de 1ère génération 38 de 2ème génération Unités de texture 136 152 ROPs 64 80 Fréquence GPU Boost 1650 MHz 1665 MHz Fréquence mémoire 7000 MHz 7000 MHz Quantité Mémoire 8 Go de GDDR6 8 Go de GDDR6 Interface Mémoire 256-bit 256-bit Bande passante mémoire 448 Go/s 448 Go/s TGP 175 Watts 200 Watts A la vue de toute cette mécanique nous sommes plus prêts de la GeForce RTX 2080 Super. GeForce RTX 2080 Super FE GeForce RTX 3060 Ti FE Architecture Turing Ampere Cœurs CUDA 3072 4864 Cœurs Tensor 384 de 2ème génération 152 de 3ème génération Cœurs RT 48 de 1ère génération 38 de 2ème génération Unités de texture 192 152 ROPs 64 80 Fréquence GPU Boost 1815 MHz 1665 MHz Quantité Mémoire 8 Go 8 Go de GDDR6 Interface Mémoire 256-bit 256-bit Bande passante mémoire 496 Go/s 448 Go/s TGP 250 Watts 200 Watts Comme nous l’avons souligné lors des tests des GeForce RTX 3070 et 3090, l’architecture Ampere apporte des améliorations et des optimisations. Elles touchent trois grands moteurs, à savoir les cœurs RT et Tensor, et les SM (Streaming Multiprocessors). Ampere s’équipe de cœurs Tensor de troisième génération. Exploités pour différents exercices dont la mise en œuvre de la technologie DLSS, ils profitent d’une efficacité plus importante afin d’accroitre d’un facteur 2 ou 4 la puissance de calcul tout en diminuant leur nombre par deux. Le DLSS est la contraction de Deep Learning Super Sampling. Introduit pour la première fois avec Turing (RTX 20 series), cette technologie de rendu exploite les cœurs Tensor dédiés à l’IA. Elle exploite la puissance d’un réseau optimisé de neurones profonds pour accélérer les fréquences d’images tout en générant des visuels sans dégradation. Les gains de performance permettent de maximiser les paramètres du ray tracing et de profiter de définitions plus élevées. Les cœurs RT en charge d’assurer une prise en charge matérielle du Ray-Tracing passent en deuxième génération. Nous n’avons pas beaucoup d’information autour de ce changement. Le constructeur évoque une efficacité plus importante et une accélération matérielle disponible en parallèle à l’application du Motion Blur (effet de flou). Au sujet des Streaming Multiprocessors, nous avons une organisation autour de quatre clusters équipés chacun de 32 unités de calculs dont 16 sont exclusivement dédiées aux opérations FP32. Ainsi chaque SM peut traiter simultanément 4 x 32 opérations FP32 ou 4 x 16 opérations FP32 et 4 x 16 opérations INT32 (entiers). A cela, le cache L1 grimpe à 128 Ko (64 Ko par SM avec Turing). Du coté des nouveautés, nous avons la prise en charge du codec AV1 en décompression. Il s’agit d’une avancée intéressante car ce format commence à prendre de l’importance dans le monde du streaming. Ses promesses de compression pour la diffusion de contenu permettent de réduire les besoins en bande passante tout en assurant une qualité de rendu en hausse. AV1 – Wikipedia AV1 est un codec vidéo ouvert et libre de droits1 créé en 2018 et conçu pour la diffusion de flux vidéo sur Internet et réseaux IP comme successeur de VP9. (…) Il peut atteindre un taux de compression supérieur de 30 à 40 % en moyenne à VP9 et H.265/HEVC et supérieur de 50 % à H.264, le codec vidéo le plus répandu pour le streaming en 2019. AV1 permet donc de diviser par deux l’utilisation de la bande passante par rapport au H.264 mais, en contrepartie, l’implémentation de référence (libaom) consomme nettement plus de ressources de calcul que VP9 et H264, tant pour le codage que pour le décodage. Néanmoins, le développement de libaom a privilégié la correction et l’exhaustivité vis-à-vis du standard, au détriment de l’efficacité ; d’autres implémentations améliorent significativement les performances. Ampere reprend ainsi l’encodeur « maison » de 7ème génération présent sur Turing mais s’enrichit d’un décodeur de 5ème génération assurant la prise en charge de l’AV2. Nous avons ainsi en encodage la prise en charge des Codecs H.264, H.265 et LossLess et le décodage des codecs AV1, MPEG-2, VC1, VP8, VP9, H.264, H.265 et Lossless. A cela s’ajoute un port HDMI 2.1 capable d’assurer un débit maximal de 48 Gbps, de quoi prendre en charge un moniteur disposant d’une définition 8K à un taux de rafraichissement de 60 Hz en HDR. Technologie RTX IO. Nvidia a évoqué d’autres axes de travail pour proposer une expérience « gaming » améliorée. L’un d’eux concerne les temps de chargement avec la présentation de la technologie RTX IO. Elle s’appuie sur l’API Directx Storage de Microsoft (2021). L’idée est d’éviter les goulots d’étranglement lors du transport des données de jeux compressées. La solution est de trouver un moyen de se passer du processeur (CPU). Ce dernier assure actuellement la décompression de ces données compressées puis leur envoi au processeur graphique, le GPU. Avec son RTX IO, Nvidia souhaite confier cette tâche de décompression au GPU directement. Cela limite les transports de données et le nombre d’intervenants (CPU et RAM) afin d’accélérer de manière importante le temps de chargement des jeux. Il faut dire que les titres AAA sont de plus en plus exigeants, nécessitant le pré-traitement d’énormes quantités de données. L’apport du RTX IO sera lié aux performances de l’unité de stockage. En clair, pour profiter des meilleurs gains possibles, une unité SSD rapide est nécessaire. Elle permet des débits plus élevés et donc des temps de chargement plus courts. Du coup, il n’est pas impossible que dans un avenir proche les recommandations matérielles de jeux incluent des caractéristiques minimum pour les SSD. Cette technologie n’est pas propre à Ampere. Les GeForce RTX 2000 series seront aussi compatibles, tout comme les GeForce GTX 1600 series. Son exploitation demandera une mise à jour des pilotes. Technologies Reflex et Broadcast Lors de la présentation d’Ampere, Nvidia a abordé d’autres nouveautés. Par exemple, Reflex vise les joueurs. Cette technologie œuvre à réduire la latence dans les jeux. Elle est censée assurer une réponse « in game » plus rapide afin d’être plus efficace et précis. Enfin le constructeur a présenté Broadcast. Il concerne le streaming. Nous avons d’un côté un encodeur matériel dédié à la diffusion et de l’autre l’utilisation de la mécanique des cartes RTX pour l’IS afin d’améliorer la qualité du son et de l’image (suppression du bruit audio, effets d'arrière-plan ou encore auto-frame de la webcam.) La GeForce RTX 3060 Ti Eagle, présentation Notre carte de test est une version revisitée par Gigabyte. Elle fait partie de la gamme Eagle censée s’attaquer au prix tout en proposant une personnalisation poussée. La carte ne fait pas l’impasse sur le RGB mais opte pour un look sobre et passe partout. Son carter gris est en plastique. Il englobe la totalité du PCB ce qui rehausse la qualité de la finition. Par contre, une plaque arrière est proposée et elle n’est pas en métal. La carte se montre relativement compacte. Elle demande deux slots d’extension pour son installation et nécessite un espace de 245 mm en longueur. Ses dimensions exactes sont de 242 x 124 mm pour une hauteur de 41 mm. Son alimentation est assurée par le port PCIe 3.0/4.0 x16 et un connecteur PCIe 8 broches en latéral. Sur cette question, Gigabyte recommande une alimentation de 600 Watts au minimum. Nous avons deux ventilateurs de 100 mm en charge de propulser l’air au travers de fines ailettes en aluminium parcourues par quatre caloducs en cuivre en contact direct avec le GPU. Les deux ventilateurs sont à palier lisse, épaulés d’un nano-lubrifiant au graphène. Leurs ailettes offrent un design triangulaire à leur extrémité tandis que des rainures courbées en surface guident l’air vers l’intérieur de la carte graphique. Ils sont capables de se mettre totalement à l’arrêt en cas de faible charge GPU. Ils ont la particularité de tourner en sens opposé l’un de l’autre et de pouvoir se mettre totalement à l’arrêt en cas de faible charge GPU. Le dissipateur thermique en aluminium couvre toute la surface du PC. Il assure le refroidissement du processeur graphique mais également des puces mémoires. A noter que nous retrouvons également le Screen Cooling. Il s’agit d’une conception étendue du dissipateur de chaleur permettant un passage de l’air entre le haut et le bas de la carte en terminaison. La carte dispose d’un témoin lumineux au niveau du connecteur PCIe 8 broches. Il permet de savoir si le faisceau PCIe est connecté ou non ou si un défaut d’alimentation est présent. Gigabyte accompagne sa carte de l’utilisateur Aorus Engine. Il assure une surveillance en temps réel de plusieurs paramètres de la carte comme les fréquences, les tensions ou encore les températures. Il offre également des outils pour la pratique de l’overclocing. Il est possible d’ajuster manuellement les fréquences GPU et Mémoire, la vitesse des ventilateurs ou encore le fameux Power Target. Nous retrouvons également un raccourci vers l’application RGB Fusion offrant une personnalisation de la petite zone RGB en latéral de la carte. Enfin du coté des fréquences, la carte est calibrée à 1665 MHz pour le GPU et 7000 MHz pour la mémoire. Nous sommes donc sur un paramétrage Founders editions. Enfin la carte s'équipe de quatre sorties vidéo dont deux DisplayPort 1.4 et deux HDMI 2.1. Protocole de test Nous avons utilisé des jeux, trois définitions (1080p, 1440P et 2160p), plusieurs benchmarks et un logiciel d’évaluation des prouesses GPGPU. Pour chaque titre, tous les paramètres de rendu sont au maximum. Les pilotes graphiques sont les derniers en date. Configuration Intel socket LGA 2011 Carte mère : Asus ROG Strix Z490-E Gaming Processeur : Intel Core i9-10900K, Mémoire vive : 4×8 Go Dominator Platinum DDR4-3200 CL14, Stockage : SSD Crucial BX300 480 Go + Aorus NVMe Gen 4 2 To Alimentation : Dark Power Pro 11 1200 Watts Dissipateur : Ventirad Noctua NH-U12A. Jeux vidéo Metro Exodus Far Cry Primal Shadow of Tom Raider Doom Eternal Far Cry 5 Total War : Warhammer Horizon Zero Dawn (Option sur Ultime) Control (DLSS ON, Qualité sur élevée, Ray Tracing sur élevé) Call Of Duty Black Ops Cold War (Qualité texture sr Ultra, Ray Tracing sur Moyen et DLSS sur équilibré) Watch Dogs Legion (Qualité sur Ultra, Reflets Ray Tracing sur moyen, DLSS sur Qualité). Benchmarks Valley 1.0 (Mode Extreme, Full HD, 1440p, AA 8X), Heaven 4.0 (Mode Extreme, Full HD, 1440p, AA 8X), 3DMark Fire Strike (Performance, Extreme, Ultra) 3DMark Time Spy 3DMark Port Royal 3DMark DSLL Feature Test en 2160P V-Ray Benchmark 4.1. V-Ray Benchmark est une application qui teste les performances d’un PC lors de rendus de plusieurs scènes V-Ray avec le processeur, le GPU ou les deux. OctaneBench 2020.1.5 Test de rendu 3D avec activation ou non du RTX. Blender v2.9 Puissant outil de développement pour créer des images et animations 3D. Cette version apporte la prise en charge de l’OptiX chez Nvidia soit une accélération matérielle avec une GeForce ou Quadro RTX. Cela concerne le rendu et le viewport. LuxMark 3.1 Cette application exploite l’API OpenCL pour exécuter des calculs de rendu 3D. Il est possible de travailler uniquement avec le GPU, le CPU ou encore les deux en même temps (idéal pour se rendre compte de la différence de performance qu’il existe entre un processeur et une solution graphique). Mieux encore, ce benchmark existe sur différents environnements comme Linux, OS X et Windows. Il livre un score et des indices de valeurs Samples/sec et Rays/sec. GeForce RTX 3060 Ti Eagle, refroidissement et nuisances sonores. L’ensemble de monitoring est confié à l’application GPU-Z. Les tests sont exécutés à l’air libre afin de faire abstraction des performances de la ventilation d’un boitier. Nous sollicitons au maximum sa mécanique durant 10 minutes. Au repos, le GPU se situe aux alentours des 41°C. Notre GeForce RTX 3060 Ti Eagle se montre inaudible puisque ses deux ventilateurs de 100 mm sont inactifs si le GPU est peu ou pas sollicité. En burn, nous observons une montée progressive de la température. Au bout de 10 minutes, le GPU se stabilise à 68°C tandis que la ventilation turbine à quasiment 100% de ses capacités (98% pour être exacte). Dans ce contexte, nous avons une ventilation présente avec un souffle affirmé. En clair, la carte n’est pas silencieuse. Notre sonomètre enregistre 44,1dBA. GeForce RTX 3060 Ti Eagle, stabilité des tensions. Voici un bilan des fréquences GPU et mémoire selon la charge de la carte. Dans le premier cas, la limite du TGP n’est pas dépassée. Nous enregistrons une fréquence moyenne de 1750 MHz pour la mémoire et 1892 MHz pour le GPU. Si le TGP est dépassé, nous enregistrons une fréquence moyenne GPU à 1514 MHz contre 1750 MHz pour la mémoire. Nous observons également des fluctuations plus importantes avec une courbe « Fréquence GPU » plus chaotique. GeForce RTX 3060 Ti Eagle, consommations électriques. Voici les besoins énergétiques de cette GeForce RTX 3060 Ti Eagle. Vous trouverez également ceux de la TUF Gaming GeForce RTX 3070 OC (Mode Gaming) et de la GeForce RTX 2080 Super Gaming OC 8G. Le bilan est flatteur. Sa gourmandise se situe entre 12,7 et 198,4 Watts contre 21,1 et 246,5 Watts pour la GeForce RTX 2080 Super Gaming OC 8G. Ce bilan propose la consommation de chaque carte et non les besoins de l'ensemble de notre configuration. GeForce RTX 3060 Ti Eagle, les performances en gaming Voici un bilan face à la GeForce RTX 2080 Super Gaming OC 8G. Cette solution est prise comme référence. Elle dispose d’un indice 100. Nous proposons un bilan avec ou sans la technologie Ray-Tracing. Nous avons travaillé avec trois définitions soit du 1080p, 1440p et 2160p. Dans chaque cas, les options graphiques sont au maximum. Dans les jeux sans Ray Tracing, nous avons des performances au niveau de la GeForce RTX 2080 Super Gaming OC 8G. Les deux cartes sont très proches avec moins de 1% d’écart. La promesse de Nvidia de proposer une solution capable de dépasser les prouesses de la RTX 2080 Super est tenue. L’écart est faible dans notre cas car notre RTX 2080 Super n’est pas une Founders Edition mais une solution custom overclockée en sortie de carton. L’activation des Technologie Ray Tracing et DLSS amplifie la différence entre les deux cartes. Ceci s’explique pour une architecture Ampere proposant des cœurs Tensor de 3ème génération (2ème génération pour la RTX 2080 Super) et des cœurs RT de 2ème génération (1ère génération) plus efficaces. Du coup, l’écart se creuse. Il est de 7% en Full HD contre 6% en 1440p et 2160p. Dans le détail en « Rastering », nous avons une carte taillée pour du Full HD et 1440p en Full Option. Hormis pour Metro Exodus très gourmand en ressource, le framerate se situent entre 105 et 241 images par seconde en 1080p contre 96 et 179 images par seconde en 1440p. Le 4K est aussi possible mais demande des ajustements au niveau des options graphiques afin de s’assurer du 60 images par seconde. Le bilan est en gros identique en Ray-Tracing (avec DLSS). La puissance est là pour assurer en 1080p et 1440P. le 4K est plus problématique et demande des ajustements. Sous Watch Dogs Legion par exemple, nous sommes à 31 images par seconde contre 35,8 pour Control. Pour profiter du Ray-Tracing sans être victime d’un effondrement du framerate, il est fortement conseillé d’activer la technologie DLSS. Elle permet de booster les performances sans dégrader le rendu. 3DMark propose une estimation au travers de son exercice maison "DLSS Feature Test". Dans sa version 2 sous une définition de 3840 x 2160 pixels et paramétrée en mode performance, cette technologie offre des gains de framerate impressionnants. Ils sont de 270% avec le RTX 3060 Ti contre 264% avec la RTX 2080 Super Gaming OC. Voici nos résultats avec les benchmarks Valley, Heaven, 3DMark Fire Strike, 3DMark Time Spy, 3DMark Port Royal ou encore 3DMark RayTracing Feature Test. GeForce RTX 3060 Ti Eagle, les performances « création ». Nvidia vise en priorité les joueurs. Cependant, notre GeForce RTX 3060 Ti Eagle peut également accélérer d’autres calculs, en particulier dans le domaine de la création vidéo, 3D… De nombreuses applications sont capables d’exploiter sa mécanique pour profiter d’une accélération matérielle. Voici un bilan sous Blender v2.9. Ce logiciel de création 3D est très populaire. Open Source, il regorge de possibilités allant de la modélisation 3D à l’animation 2D en passant par le rendu, la simulation, l’animation ou encore le motion tracking. Cette version prend en charge le rendu accéléré Optix Nvidia. Il peut être utilisé pour un rendu final et le rendu en temps réel dans le Viewport. Nous l’avons utilisé pour le rendu final avec trois scènes différentes, Simultaneous Render JunkShop, Pavillon Barcelone et ClassRomm. Avec ses cœurs RT de 2ème génération et ses cœurs Tensor de 3ème génération, elle prend nettement la main sur la GeForce RTX 2080 Super Gaming OC 8G. Sur les trois scènes, nous avons un gain moyen de 26,3%, ce qui est loin d’être négligeable. Le même bilan est observé sous V-Ray Benchmark. Le score, suite au rendu de plusieurs scènes, est de 443 contre 294. Sous OctaneBench (rendu de 12 scènes), l’activation du RTX permet d’accélérer le calcul de manière plus importante qu’avec la GeForce RTX 2080 Super. Le gain est de 32% avec la GeForce RTX 3060 Ti contre 9% avec la GeForce RTX 2080 Super. Enfin, même constat et même bilan sous LuxMark V3.1. Les performances de la GeForce RTX 3060 Ti sont bien supérieures à celles de la GeForce RTX 2080 Super. Pour conclure, voici un bilan en prenant comme référence les prouesses de la GeForce RTX 2080 Super. Son indice est de 100% dans ce graphique. GeForce RTX 3060 Ti Eagle, conclusion.
à quand les analyses du PCB ? 🙁
Hello,
Merci pour votre test !
Salut,
génial le test ! merci