Refroidissement

Test ELC120-TB : Le Watercooling tout en un signé Enermax

Enermax n’est pas resté les bras croisés face à la démocratisation des systèmes de Watercooling clé en main. Ces solutions s’adressent aux plus grands  nombres puisqu’elles ne demandent aucun entretien particulier, juste un peu de patience pour leur installation qui n’est guère plus compliquée que celle d’un ventirad classique.

WaterCooling ELC120

Avec l’ELC120, Enermax se dote d’un système équipé de deux ventilateurs de 120 mm et d’un radiateur de 30 mm d’épaisseur. Annoncé avec une capacité de dissipation de 250 Watts, il est tout simplement compatible avec tous les processeurs du marché, surtout qu’aujourd’hui ces derniers consomment de moins en moins.

Vient alors la question de savoir quel est l’avantage d’un Watercooling  face à des ventirads proposés à des tarifs similaires voire moins chers ? La réponse tient en plusieurs points.

Pourquoi un Watercooling et non un ventirad ?

ELC120 : empatement au niveau du socketTout d’abord un système de Watercooling bénéficie d’un empâtement au niveau du socket quasiment sans aucune incidence sur les composants aux alentours.

Ceci veut dire qu’il peut prendre place dans des petits boitiers limités en hauteur de ventirad et accepter sans problème des modules mémoire de grande hauteur.

De plus, son schéma de fonctionnement repose sur un radiateur qui évacue la chaleur vers l’extérieur de la tour et non pas vers l’intérieur comme avec un ventirad. La chaleur interne s’en retrouve améliorée ainsi que le refroidissement des différents périphériques annexes.

A tout ceci s’ajoute une capacité à évacuer d’avantage de chaleur qu’un refroidissement à air et la preuve s’en retrouve sur les 250 Watts annoncés par Enermax.

Avant de passer à la présentation de l’ELC120, arrêtons-nous quelques instants sur le principe de fonction d’un Watercooling.

Watercooling : Comment ça marche ?

En réalité, le fonctionnement d’un WaterCooling est similaire dans son schéma à celui d’un ventiral tour. L’objectif est d’évacuer la chaleur émise par le processeur central, le CPU. Pour cela une base en cuivre est utilisée. Posée sur le haut du processeur, elle « capte » la chaleur pour la transmettre aux travers de micro-canaux à un fluide colporteur en charge de la véhiculer vers un radiateur équipé d’un ventilateur.

Les caloducs du ventirad sont ici remplacés par deux tuyaux qui relient le Waterblock (la base en cuivre plus les micro-canaux) au radiateur. Ils sont naturellement étanches. La grande différence est vis-à-vis du liquide colporteur qui n’exploite pas le changement de phase (change d’état liquide/gazeux) pour assurer un mouvement. Il est donné par l’utilisation d’une petite pompe intégrée dans le WaterBlock.

WaterCooling : Quels sont les critères de performances ?

De cette étude rapide de son schéma de fonctionnement, il en découle que plusieurs points sont à vérifier pour évaluer la performance d’un système de Watercooling clé en main.

Tout d’abord sa facilité d’installation car perdre plusieurs heures pour une mise en œuvre dans un boitier n’est guère réjouissant, son silence de fonctionnement lié aux ventilateurs et à la pompe, ses performances, son niveau de finition et enfin son tarif.

Remarque : La profusion des solutions proposées aujourd’hui est un leurre car en réalité beaucoup d’entre elles sont en réalité des versions customisées de kits de WaterCooling signés Asetek ou CoolIT. Sauf erreur de notre part, il semble aujourd’hui que seul Cooler Master  a fait le pas avec son propre modèle développé en interne.

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Jérôme Gianoli

Aime l'innovation, le hardware, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

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