Shuttle est le spécialiste incontesté des Mini-PC Barebones. Inventeur du genre dans l’année 2000, il n’a guère apprécié l’arrivée du géant du processeur sur son terrain de prédilection. La réponse face au NUC ne s’est pas fait attendre avec le lancement du DS61 v1.1. Son mot d’ordre est simple: du « Mini Maousse costaud ».
Version améliorée du DS61 premier du nom, avec la présence de deux ports USB externes supplémentaires, le DS61 v1.1 est livré dans un carton aux dimensions de 25,5 x 24,2 x 14,1 cm. Ce dernier est simple avec une étiquette bleue sur le côté annonçant les caractéristiques matérielles.
Le boitier est protégé par deux panneaux de mousse en plastique tandis que le bundle est rassemblé dans un petit carton.
Il comprend une fixation VESA pour un montage derrière un moniteur, un module d’alimentation externe 19V/4,74A, une documentation et d’un DVD de drivers.
Ce Mini-PC Barebone s’appuie sur un boitier de type desktop aux dimensions de 19 x 16,5 x 4,3 cm, soit 1,3 litre, ce qui le rend deux fois plus volumineux que le NUC d’Intel.
Le premier contact donne une impression de solidité. L’aspect est sobre avec un choix de ne pas s’égarer dans un design trop “tape à l’œil”. L’essentiel veut être l’efficacité avec une fabrication et des matériaux de qualité.
A l’avant, nous découvrons une façade en acier où quatre ports USB 2.0 accompagnent deux jacks audio 3,5, un lecteur de cartes SD et le bouton Power.
Le boitier repose sur quatre patins en caoutchouc. Il n’y a pas système d’aide au refroidissement puisque seulement deux grilles d’aération sur le dessus complètent une petite ouverture à l’arrière.
La connectique à ce niveau offre deux ports USB 3.0, un port DVI, un port HDMI, deux ports Ethernet et deux ports COM RS232. Nous avons là un indice sur des prétentions industrielles en complément d’une utilisation comme PC bureautique et multimédia. A noter que son utilisation dans une borne externe est facilitée par la présence d’un second connecteur Power mais de type 2-pin à l’arrière à côté de la connectique DVI.
Au final, l’aspect externe est sobre avec une richesse de la connectique apparente puisque pas moins de six ports USB dont deux en USB 3.0 sont disponibles aux cotés de deux ports Ethernet et un lecteur de cartes SD. La qualité de fabrication est parfaite et les matériaux de qualité.
Super test, merci !
Très bon test, complet et intéressant ! Merci 🙂
Bonjour, vous serait-il possible d’ajouter un comparatif prix avec le NUC, sur une base similaire s’il vous plaît car ça manque cruellement au dossier ?
Merci pour ce test, et merci d’avance, cordialement
Pour avoir monté récemment un XH61V (je voulais un encombrement mini, mais le lecteur optique m’était utile et aussi un SPDIF… ajoutons la possibilité de mettre 2HDD 2.5″ en plus du slot mSata) avec un corei3 3225, je recommanderais ce dernier. Certes, c’est 55W mais on reste avec 10W de marge par rapport aux specs du boitier. Le dissipateur a le même volume/nb de ventilateurs sur les 2 barebones et c’est hyper silencieux sur le mien.
La partie graphique HD4000 en a quand même plus sous le pied… Même assez pour jouer à de vieux jeux en HD, y compris des simu de vol (IL2 1946 passe très bien, flightgear pas mal).
Dans une optique HTPC plus que jeu occasionnel, la possibilité d’utiliser la partie graphique en encodage avec les soft qui le supportent est aussi un gros plus: On sera au niveau d’un corei7 pour moins de la moitié du prix… bien que le core-i3 à 3.3GHz ne soit pas ridicule seul, bien que bi-coeur+HT seulement: On est de l’ordre d’un Xeon E5620 (vrai 4 coeurs à 2.4GHz, avec gros cache) d’il y a 3 ans avec Handbrake, ce qui est quand même un bon résultat pour un proc à 115€.
Le seul bémol, c’est d’avoir les USB3 derrière… et pas de SPDIF pour le DS61 seulement.