Après avoir engagé l’initiative « Climate savers Computing » avec Intel (Voir notre actualité), Google a annoncé le 19 juin dernier sa volonté de parvenir à une empreinte CO2 nulle d’ici fin 2007.
A notre connaissance, seul le FAI Australien Illys peut se vanter à présent d’un tel résultat (voir cette actualité ).
Mais contrairement à Illys, Google ne va pas pouvoir se fournir en électricité 100% renouvelable : la société prévoit par exemple de dépenser 600 millions de dollars dans un nouveau Datacenter dont l’électricité proviendra d’une centrale au charbon !
Les émissions de CO2, directes telles que les gaz rejetés par une automobile de la firme , ou indirectes, comme les gaz rejetés par une centrale électrique qui fournit du courant à ses installations, sont multiples. Afin de les compenser, un plan a été élaboré afin de les « racheter » en investissant dans des projets qui permettront de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Google a ainsi choisi de participer à un projet qui consiste à capturer et à traiter le méthane rejeté par les élevages d’animaux au Mexique et au Brésil. En effet, ce gaz a un pouvoir à effet de serre 20 fois supérieur au CO2. Ce projet permet donc le rachat de ses émissions de CO2 d’une manière à la fois rentable et utile.
Cette nouvelle n’est pas isolée et révèle l’intérêt croissant de ce géant du Web envers les technologies vertes.
La firme a d’ores et déjà installé pas moins de 8.290 panneaux solaires sur les toits de ses bâtiments de Mountain View en Californie.
L’électricité générée par cette seule installation peut alimenter l’équivalent de 1000 habitations californiennes et couvre actuellement environ 30% des besoins de ses bâtiments. Il est même déja prévu un objectif de 9.212 panneaux solaires à installer pour générer une puissance totale de 1600 KW.
Petite originalité de Google : une page internet nous donne la possibilité de suivre la production électrique de ses panneaux solaires en temps réel !
Toujours dans le même esprit, la branche philanthropique de Google, google.org, mène l’expérience RechargeIT.
Doté d’une flotte de quatre automobiles hybrides Toyota Prius 2 (je vous souligne par ailleurs que la Prius 3 est désormais sur les rails 🙂 et deux Ford Escape, des outils de mesures ont été embarqués pour contrôler divers paramètres tels que la consommation (essence et électrique) et les températures des différents composants électroniques.
Parmi les quatre Prius, des modifications ont été effectuées sur deux d’entre elles pour qu’elles puissent non seulement se recharger sur les prises secteur, mais également être capables de réinjecter de l’électricité dans le secteur. Encore une fois, la «Google touch » se fait sentir puisque tous les résultats de ces mesures peuvent être consultés en temps réel à cette adresse ce qui est très appréciable !
Les effets des modifications apportées sont indéniables : une Prius d’origine consomme en moyenne 5.751 L/100km, alors que la version rechargeable consomme 3.2L/100km ! Il s’agit là d’un gain intéressant à condition bien sûr que l’électricité utilisée pour recharger ces autos proviennent d’énergies renouvelables, ce qui est effectivement le cas ici puisqu’elle est produite par leurs panneaux solaires !
Toutes ces initiatives méritent d’être saluées et nous espérons qu’il y en aura d’autres.
Bravo !
excellent ! 8)
J’adore particulièrement le fait de pouvoir tout consulter en temps réel (production d’énergie solaire et consommation des Prius), Google est vraiment très fort pour ca !
… ou l’indexation poussée à l’extrême ! :kill
Bravo Google.
+1 , trés bonne nouvelles , espérons que d’autres grosse sociétés vont si mettre…
Bien que je ne soit pas vraiment pour les panneau solaire de par sa fabrication , les éléments dedans etc , sa reste une bonne nouvelle et c’est toujours ça …