Google est partout mais avez-vous une idée du nombre de lignes de code nécessaire à son fonctionnement ? Nous ne parlons pas seulement du moteur de recherche mais de l’ensemble des services de la firme. Les chiffres sont impressionnants.
Pour la première fois, Google a évoqué les coulisses de son fonctionnement avec la présentation de nombreux chiffres liés à ses applications et programmes.
Google – 2 milliards de lignes de code en action
L’intégralité du code nécessaire au bon fonctionnement des services Google représente 2 milliards de lignes de code. Si cette valeur est déjà impressionnante et difficile à matérialiser sachez qu’elle s’accompagne d’un volume de stockage de 86 terabytes.
Ces informations ont été divulguées par Rachel Potvin, ingénieur chez Google, lors de la conférence @Scale engineering. Ils ont été utilisés pour évoquer les défis associés au stockage et à la gestion d’’importante base de données.
Google assure sa sécurité par un code gargantuesque stocké et mis à jour au travers de 10 centres de données situés dans le monde entier. Tout le code source de Google réside dans une source « monolithique » disponible et utilisée par 95% des ingénieurs de Google, soit environ 25 000 personnes.
Rachel Potvin souligne «Sans être en mesure de prouver…Je suppose que cela est probablement le plus grand référentiel unique en usage partout dans le monde. »
Pour se représenter un tel volume, le géant évoque que le noyau Linux se compose de 15 millions de lignes de code.
Google, un code qui se transforme chaque jour
Le code de Google n’est pas inerte, il évolue et se transforme tous les jours. En moyenne 45 000 révisions sont recensées quotidiennement soit environ 250 000 fichiers modifiés par semaine (15 millions de ligne de code).
Rachel Potvin souligne que le cœur de Google est entrainé dans des modifications et des améliorations qui ne cessent de s’accroitre “Non seulement la taille du dépôt augmente […] mais le taux de changement est également en augmentation. Ceci est une courbe exponentielle. ”
Enfin Google explique que son code base a été structuré afin de pouvoir combiner du code de sources disparates. Le système donne aux ingénieurs de Google une liberté d’utiliser et de combiner du code à travers une myriade de projets. “Lorsque vous démarrez un nouveau projet” explique Rachel Potvin, “vous avez une multitude de bibliothèques déjà à votre disposition. Presque tout a déjà été fait. Qui plus est, les ingénieurs peuvent faire un changement de code unique et instantanément le déployer dans tous les services Google. »
Voici cette conférence en vidéo.
Elle a été payée cher, Pot(de)vin ?