MegaUpload, Kim Dotcom annonce son grand retour

Au cœur d’une affaire justicière internationale, Kim Dotcom, le fondateur du Megaupload, un site de stockage de fichiers et de streaming fermé en 2011, annonce son grand retour.

L’homme, de son vrai nom, Kim Schmitz semble « indestructible », doit moins à l’écoute de ses promesses. Malgré la menace d’une extradition aux Etats Unis et le risque d’écoper 20 ans de prison ferme, Kim Dotcom vient d’annoncer le grand retour de MegaUpload.

Megaupload, Annonce d’un grand retour

Selon lui, le nouveau service va faire du bruit avec par exemple 100 Go de stockage gratuit, aucune limite de transfert, des échanges sécurisés avec l’usage de données chiffrées ou encore la possibilité de synchroniser tout type d’appareil.

A new site is in the making:
100gb free cloud storage
On-the-fly encryption
Sync all your devices
NO TRANSFER LIMITS#5thRaidAnniversary

— Kim Dotcom (@KimDotcom) 5 juillet 2016

Kim Dotcom est à l’origine d’une des plus importantes plateformes de téléchargement. Nommée Mégaupload et désormais fermée, elle a fait trembler les ayants droits du monde entier. Elle a proposé, à son âge d’or, des contenus quasiment infinis d’œuvres cinématographiques, télévisuelles ou encore musicales, le tout avec un service de streaming.

Megaupload, de l’empire à 20 ans de prison

L’étendue de ses usages et de son exploitation a permis à l’entrepreneur de construire un véritable empire avec à la clé des millions de dollars de recettes.

Tout a basculé lors de l’ouverture, par le département de la justice américain, d’une procédure criminelle à son encontre.  Elle a permis la fermeture du site et s’est accompagnée d’une demande d’extradition vers les Etats Unis. Depuis quatre ans, une bataille juridique est en cours pour contester cette demande d’extradition mais un juge néo-zélandais l’a validé en décembre 2015.  Kim Dotcom a fait appel et l’affaire doit être rejugée d’ici quelques semaines.

L’enjeu est de taille, car les lois américaines pèsent très “lourd” sur ses épaules. Accusé de racket, de fraude et de blanchiment, il risque 20 ans de prison ferme.