Linux

Linux progresse et Windows recule sur le marché des ordinateurs de bureau !

Linux progresse sur le marché des systèmes d’exploitation pour PC. Si cette croissance continue, il peut devenir la deuxième plateforme la plus utilisée au monde.

Windows est depuis de nombreuses années le choix numéro 1 pour la majorité des PCtistes. Si Microsoft domine le marché, la présence de son OS baisse depuis un certain temps. Cette situation profite à la concurrence en particulier du côté de Linux.

Selon NetMarketShare en mai 2020, la part de marché de Windows est de 86,69 % s contre 9.68% pour macOS. Linux se positionne à la troisième place avec 3,17%. Bien que ce chiffre puisse paraitre faible, nous sommes sur le marché des ordinateurs de bureau. Mieux, il traduit une croissance depuis plusieurs mois qui accompagne un déclin de Windows.

Windows perd du terrain sur le marché Desktop ! Microsoft a un problème

Par exemple, en avril 2020, la présence de Linux était de 2,87 % tandis que celle de Windows de 86,92 % contre 9.75% pour macOS.

Linux vs macOS et Windows

NetMarketShare – Parts de marché des différents systèmes d’exploitation en mai 2020.
NetMarketShare – Parts de marché des différents systèmes d’exploitation en mai 2020.

A la vue de ces chiffres l’avenir de Linux est prometteur. Le système d’exploitation a cependant encore un long chemin à parcourir afin de dépassera macOS d’Apple. Windows est de son côté toujours intouchable avec une présence écrasante. Du temps sera probablement nécessaire pour que la situation évolue de manière plus marquée. En attendant il n’est pas impossible que son rythme d’adoption s’accélère en fin d’année. Pourquoi ? Plus sa communauté s’agrandit et plus sa popularité est grandissante.

Le monde de Linux est aujourd’hui dynamique avec de nombreuses distributions afin de répondre à de multiples besoins. Si le grand public a aujourd’hui pls tendance à tenter l’aventure, la même situation est observée chez différentes organisations du monde entier.  Les deux arguments mis en avant sont les économies financières (coûts des licences logicielles) et un meilleure contrôle sur les données personnelles.

Jérôme Gianoli

Aime l'innovation, le hardware, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

4 commentaires

  1. “un long chemin à parcourir”-c’est le moins que l’on puisse dire
    ils ne rattraperont jamais windows,mais si les utilisateurs mécontents dégagent w10,on peut viser un chiffre décimal-révons un peu

  2. Pour info, pourrait on connaitre la taille de l’échantillon et la marge d’erreur ?
    Parler de croissance + 0,3 points sachant qu’on a probablement une marge d’erreur de entre 4 et 5 %…cela signifie en gros que votre variation correspond à “l’épaisseur du trait”.

    Vu la très faible différence, il n’est pas assuré que cela soit statistiquement représentatif.

  3. La situation n’évoluera pas tant que les machines seront livrées avec Windows installé par défaut (vente liée, ce qui est illégal). En effet, Mme Michu ne se lancera pas dans le remplacement d’un OS qq par un autre ! A plus forte raison un dual boot. Pourtant, Linux est parfaitement à niveau, plus sécurisé, plus rapide, plus stable, et comporte notamment toute la bureautique (libre Office) gratuite. On voit d’ailleurs le succès de Chrome OS (un Linux) , quand les machines sont livrées avec. Il y a MacOS (un dérivé Linux) également, performant mais cher.

    1. La vente liée de Windows sur les machines assemblées est un problème
      mineur d’autant plus que si les utilisateurs néophytes souhaitaient
      un système Linux prétendu plus sûr (cf. hypocrite commits du noyau)
      alors ils demanderaient massivement un remboursement de leur licence
      OEM Windows.

      Le véritable frein à la concurrence des systèmes d’exploitation c’est
      la compatibilité des applications, notamment des Games for Windows
      dont les systèmes anti-triches discriminent les systèmes concurrents
      à Windows par des vérifications intrusives (cf. fichiers DLL).

      Par ailleurs, Microsoft n’autorise pas (cf. CLUF) l’installation de
      DirectX sur un système d’exploitation concurrent à Windows quand bien
      même cela rendrait techniquement possible d’exécuter une application
      Windows en utilisant l’API de Microsoft et une couche logicielle
      d’adaptation (cf. WINE).

      Ainsi les éditeurs de logiciel qui ne souhaitent pas s’enfermer sur
      Windows devrait s’éloigner des API de Microsoft en optant par exemple
      pour OpenGL malgré le sabotage de l’implémentation de Microsoft pour
      favoriser DirectX sur Windows.

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