Vous avez certainement déjà entendu parler de la première mesure résultant du Grenelle de l’environnement, à savoir le mécanisme du Bonus/Malus destiné aux automobiles.
Pour mémoire, le mécanisme consiste à faire payer un malus à l’achat d’une automobile polluante pour financer un bonus à l’achat d’une voiture moins polluante. Pour plus de détails, nous vous invitons à lire ces articles ici et là.
Un mécanisme étendu au-delà du secteur automobile ?
C’est du moins ce que laisse entendre Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’écologie.
En réponse à la question “souhaitez-vous étendre le bonus-malus à d’autres produits que la voiture ?” posée par le magazine en ligne Planète-Terra, notre secrétaire d’Etat à l’écologie a répondu :
“Oui. Notre idée est de développer progressivement des systèmes de fiscalité auto-compensée à l’intérieur d’une même gamme de produits. Ce que nous faisons pour les voitures est à l’étude pour les ordinateurs et les télés, avec par exemple un malus pour celles dont les veilles consomment trop d’énergie. Le fait de créer des catégories est une façon de dire aux consommateurs : « Mettez vos achats en accord avec votre éthique ». Et d’obliger les producteurs à retirer du marché les produits moins bien classés, comme l’ont fait les fabricants de réfrigérateurs après l’étiquetage. Les études d’impact avaient sous-estimé cet aspect.”
Voilà une mesure qui, si elle est mise en place, devrait favoriser le développement de technologies comme l’hybrid Power de Nvidia, et peut-être décourager la course à l’armement de certains constructeurs, surtout si le malus est annualisé, comme il est prévu de le faire pour le secteur automobile.
Source : Planète-Terra