La GeForce RTX 4090 s’appuie sur un GPU vitrine, l’AD102. L’engin se vante d’une architecture imposante cependant Nvidia a encore de la ressource.
L’AD102 est issu d’un processus de fabrication 4N assuré par TSMC. Il se compose de 76.3 milliards de transistors soit un bond en avant de 170% face à son ainé le GA102 au cœur de la GeForce RTX 3090. De plus il utilise une plus petite surface (608 mm² contre 628 mm²). Cette prouesse technologique est possible grâce au 4N de TSMC offrant quasiment trois fois la densité de transistor du processus de gravure 8LPP de Samsung dont profite le GPU GA102.
GPU Ada Lovelace AD102, un monstre de puissance
L’AD102 dispose physiquement de
- 18 176 cœurs CUDA,
- 568 cœurs Tensor de quatrième génération,
- 142 cœurs RT de troisième génération,
- 568 TMUs,
- Et 192 ROPs
Ses SMs (multiprocesseurs de streaming) s’accompagnent de modules (SER) permettant en amont des réorganiser les données afin d’optimiser le traitement.
Selon Nvidia cette avancée a un impact significatif sur les performances de rendu graphique en mode Rastering mais aussi en mode Ray Tracing. Le GPU est capable de prendre en charge 24 Go de GDDR6X ou 48 Go de GDDR6 + ECC (cette dernière configuration est attendue avec les cartes professionnelles RTX 40 series) au travers d’un bus mémoire de 384-bit.
La GeForce RTX 4090 est désormais la nouvelle vitrine de Nvidia mais comme nous allons le constructeur a de quoi lancer une GeForce RTX 4090 Ti. Pourquoi ?
La RTX 3090 n’utilise pas un GPU AD102 pleine puissance. L’édition présente est équipée de
- 16 384 cœurs CUDA et non 18 176,
- 512 cœurs Tensor et non 568,
- 128 cœurs RT et non 142,
- 512 TMUs et non 568.
Nvidia a donc des possibilités pour booster son offre vitrine au travers d’une variante Ti. Sur la question de la mémoire nous sommes par contre au maximum du coté du bus et de la quantité de VRAM.
Au final avec les spécifications de la GeForce RTX 4090, Nvidia s’est gardée sous le coude une réserve de puissance de 10% environ.