Microsoft est à l’origine d’un brevet traitant de la gestion du Ray Tracing. L’approche est censée permettre de minimiser l’empreinte VRAM de cette technologie.
Certains parlent déjà d’une petite révolution transformant la façon dont les graphiques en Ray Tracing sont traités en particulier lorsque la mémoire vidéo (VRAM) est comptée. Le brevet propose une technique minimisant l’empreinte mémoire afin de répondre à une hausse rapide des besoins de VRAM accompagnant le Ray Tracing. Microsoft évoque une approche dynamique de niveau des détails (LOD). L’idée de modifier de manière adaptative la qualité des effets du Ray Tracing en fonction des ressources accessibles.
Le brevet décrit le pipeline Ray Tracing comme un module d’accélération qui peut être rationalisé à l’aide de ce système LOD. Une carte est alors créée autour des objets. Elle permet au système de traitement graphique de déterminer le niveau de qualité approprié pour les objets à un moment donné. L’approche permet une allocation plus « juste » des ressources. Les objectifs les plus importants profitent ainsi d’un rendu de plus haute qualité tandis que les éléments moins importants sont rendus avec une qualité inférieure pour économiser la mémoire.
Ce brevet pourrait permettre aux cartes graphiques équipées de 8 Go de VRAM de proposer des performances Ray Tracing proches de celles des modèles haut de gamme dotée de 12, 16 voir 24 Go de VRAM. De plus, la nature adaptative du système LOD peut contribuer à des performances plus fiables dans divers scénarios. Pourquoi ? Le GPU serait capable de s’adapter aux ressources disponibles en temps réel.
Source : Tom’s Hardware