CD Projekt, autrefois au sommet du développement de jeux vidéo en Europe grâce au succès monumental de The Witcher III: Wild Hunt, a vu sa réputation s’effondrer après la sortie controversée de Cyberpunk 2077.
Le studio polonais avait forgé sa renommée avec The Witcher, une franchise à succès tirée des romans d’Andrzej Sapkowski. Il semblait inébranlable aux yeux des joueurs mais le lancement chaotique de Cyberpunk 2077 en 2020 a tout changé.
Le titre entaché de nombreux bugs et problèmes de performances, surtout sur les consoles de génération précédente, a changé la donne. La situation a culminé lorsque Sony a pris la décision “historique” de retiré le jeu de son PlayStation Store jusqu’à ce que le studio corrige les problèmes les plus graves.
Ce n’est qu’en juin 2021, après six mois d’efforts pour améliorer le jeu, que Cyberpunk 2077 a fait son retour sur la plateforme. Les véritables changements sont intervenus plus tard lors de la publication de la mise à jour 2.0 et l’extension Phantom Liberty. Ce duo a reçu un accueil critique et public positif, redonnant un second souffle au titre et boostant les ventes.
Cyberpunk 2077, la réputation de CD Projekt à jamais entachée ?
Malgré cette réhabilitation partielle, Michał Nowakowski, co-PDG de CD Projekt, a récemment admis que le studio pourrait ne jamais retrouver son statut d’autrefois.
Dans une interview raccordé à Eurogamer, il indique que l’impact de la débâcle de Cyberpunk 2077 est durable sur la perception du studio. Il évoque une « perte irréparable » de la confiance et du prestige que le studio avait acquis auprès de ses fans, affirmant que même si certaines erreurs peuvent être corrigées, «une certaine perception de l’entreprise ne reviendra jamais ».
Le même sentiment est partagé par Paweł Sasko, directeur associé de CD Projekt et actuellement en charge de la suite de Cyberpunk 2077 connue sous le nom de code Project Orion. A ses yeux certains joueurs ne reviendront peut-être jamais vers les jeux de CD Projekt après cette expérience. Néanmoins, il espère regagner la confiance de certains à travers de prochains titres comme Phantom Liberty, The Witcher 4* ou encore Hadar, une nouvelle franchise en développement.
Cette période difficile pourrait cependant jouer en faveur du studio. Pourquoi ? Cette épisode et d’autres ont montré que les attentes doivent être plus mesurées afin d’ éviter les anticipations irréalistes. Cette nouvelle posture plus juste devrait permettre aux équipes de developpement de se concentrer sur la qualité des jeux sans être étouffé par la pression d’atteindre la perfection qui en soit n’existe pas.
Sinon sur PC day one il marchait plutôt pas mal. C’était pas pire qu’un jeu ubi ou EA quoi. Je l’ai fini dans le mois suivant la sortie. Pas de problème majeur, j’ai dû avoir une quête qui buggait, j’ai rechargé la save précédente et c’était bon.
Les médias chient sur ce jeu alors que c’est un jeu PC et qu’il marchait bien sur PC. Osef de la version PS4.
Ce n’est pas parce que tu n’as pas vécu les bugs que ces bugs n’ont pas existé, sur PC aussi.
Notamment celui de la quête principale qui était définitivement bloquée avec pour conséquence un jeu impossible à finir, dans la quête Tann Pelen quand la mamie n’apparaissait jamais dans la boucherie créole. J’ai dû attendre plusieurs mois pour qu’ils règlent ce bug grâce à un patch majeur, car il n’y avait aucune solution, sinon perdre une progression très importante dans l’exploration et les quêtes secondaires et annexes et refaire le jeu depuis le début.
Au final il a fallu quand même refaire le jeu de zéro, après un remaniement total des arbres de compétences et de la progression. Cela donnait un peu de rejouabilité, certes, mais ce n’est pas une expérience agréable pour tout le monde, le jeu ne donnant pas autant de choix que prétendu par les dev pour vivre une histoire suffisamment différente pour donner envie de se retaper 120h de jeu pour 3 variantes de fin de scénario.
Je passe tous les bugs de quêtes secondaires, les pnj en T pose un peu partout et les bagnoles qui s’envolent ou s’enfoncent dans le bitume, ou encore qui apparaissent et disparaissent instantanément pile devant soi. Bref, il y avait de quoi ne pas apprécier l’expérience, une fois les premiers fous rires passés.