BlackBerry dit stop aux allégations mettant en doute la fiabilité de son nouveau smartphone, le Z10. La société demande une ouverture d’enquête auprès des autorités canadiennes et américaines suite à la publication de plusieurs rapports affirmant le contraire.
Les conséquences d’un rapport d’un analyste de la firme américaine Detwiler Fenton & Co, stipulant qu’un nombre anormalement élevé de smartphones Z10 avaient été rapportés en magasin, a mis le feu au poudre.
Un taux de retour du Z10 très important.
L’analyste Johnston, cité par le Wall Street Journal a déclaré « Nous pensons que des partenaires-clés ont observé un taux de retour du Z10 très important et dans certains cas, ce dernier dépasse même le taux de ventes ». L’interface du smartphone est citée comme jugée “peu intuitive”.
C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
C’en est trop pour BlackBerry qui, aux côtés du fournisseur américain Verizon Wireless, conteste ces conclusions et plus généralement se déclare agacé des nombreuses critiques autour de son éco-système BB10. La firme les juge fausses et surtout estime avoir été lésée. Elle indique « lorsque l’on fournit de fausses déclarations avec pour but d’influencer le marché, il y a des limites qui ont été franchies.». Son PDG, Thorsten Heins, a pris la parole en affirmant que les retours touchant le Z10 sont dans les normes et qu’il n’y a rien d’anormal.
De son côté, le cabinet Detwiler Fenton & Co, situé à Boston, ne se laisse pas impressionné. Il stipule avoir confiance dans son rapport et que la méthodologie employée n’avait pas lieu d’être mise en doute. Le cabinet annonce est prêt à collaborer à toute enquête tout en ajoutant que ses conclusions sont également partagées par d’autres analystes indépendants.