La vision de notre galaxie a radicalement changé ces dernières années. Nous savons désormais que des milliards d’autres mondes existent. Les Super-Terre seraient suffisamment abondantes pour être le type d’exoplanètes qui a plus de chance d’abriter la vie.
Le système solaire propose une richesse incroyable de mondes allant des enfers de Vénus aux plaines glacées de Mars en passant par les supposés diamants solides qui flottent sur les océans de carbone métallique liquide d’Uranus. La traque incessante, ces dernières années, d’astres de type planète montre qu’à l’extérieur de notre système solaire, le format de notre Terre n’est pas commun.
Les Super-Terres autour d’étoile de type M, le berceau de la vie ?
Les observations, à l’aide de télescopes au sol, ont mis en évidence une nouvelle classe d’objets dénommé les Super-Terres, des mondes à la masse de deux à dix fois celle de notre planète pour au diamètre deux fois plus important. Une Super-Terre pourrait être parmi le type de planète en orbite autour d’autres étoiles le plus susceptible d’abriter la vie telle que nous la connaissons.
Cette affirmation s’appuie sur les travaux de ces dernières années. Par les méthodes utilisées, les astronomes ont détecté énormément de corps rocheux géants en orbite autour de différents types d’étoiles. Parmi ces systèmes, ceux autour d’étoiles de classe M sont particulièrement intéressants en raison des basses températures de surface de leurs étoiles et des régions (zone habitable) où une planète peut évoluer avec l’espoir que l’eau, à l’état liquide, soit présente à sa surface. Les scientifiques estiment que ce type d’étoiles est le plus abondant de notre galaxie, ce qui pousse ainsi à penser que les super-Terres « habitables » seraient assez communes dans notre voisinage solaire.
Par définition, une telle planète est plus petite et plus légère que les géants de glace tels que Uranus ou Neptune ce qui lui donne de grandes qualités lorsqu’elle orbite autour d’étoiles de classe M pour être habitable ou le devenir. Une étoile de type M est plus froide que le Soleil, ce qui signifie que ces exoplanètes, même si elles se situent dans une zone très proche de leur étoile, peuvent contenir de l’eau liquide à leur surface. La carte stellaire, enrichit au fil des ans, montre que les étoiles plus petites que le Soleil semblent être la norme dans la Voie Lactée, en particulier dans le voisinage solaire. Cela implique donc que les super-Terres sont quelques-unes des exoplanètes les plus répandues, du moins en relation aux méthodes de détection utilisées.
Nader Haghighi, scientifique de l’Institut d’Astronomie de l’Université de Hawaii souligne
Ces Super-Terres aux courtes périodes orbitales autour de leur étoiles sont plus faciles à détecter et nous préparons des techniques pour que cela deviennent encore plus simple. Il y a beaucoup d’espoir avec les méthodes dites de vitesse radiale et de transit pour détecter de telles planètes dans des zones habitables autour d’étoiles de type M.