Microsoft est poursuivi en justice par un journaliste britannique pour avoir partagé les données personnelles de ses clients à la NSA dans le cadre du programme PRISM.
Le journaliste Kevin Cahill affirme que la politique de Microsoft, d’avoir divulgué volontairement au non des données personnelles des citoyens britanniques, que cela soit sur demande légale ou non, serait en désaccord avec la loi britannique sur la protection des données qui protège la vie privée des utilisateurs.
Microsoft a confirmé, dans les colonnes de ComputerWeekly, cette poursuite mais a refusé de fournir des détails autour de cette affaire. Un porte-parole de la firme souligne juste
Nous avons été informé d’une action en justice a été présentée à notre encontre et nous allons y répondre en temps opportun. Il serait inapproprié de commenter des détails autour d’une affaire actuellement en cours.
Bien que Microsoft a toujours affirmé ne jamais avoir divulgué des informations sur ses utilisateurs même sur demandes du gouvernement fédéral, la situation est désormais particulièrement dangereuse car elle pourrait conduire à une multiplication par million des poursuites judiciaires pour chaque infraction constatée par client.
L’avocat Geoffrey Robertson souligne que
Microsoft aurait trahi ses clients en communicant des renseignements personnels, sans leur consentement, à la NSA. Cela constituerait une violation grave de la loi sur la protection des données privées. La société américaine aurait mis son allégeance envers son pays au-dessus de ses obligations légales envers ses clients britanniques. Il s’agirait d’une invasion dans la vie privée, en refusant délibérément d’obtenir le consentement de chaque utilisateur.
Kevin Cahill aurait également déposé d’autres plaintes similaires à l’encontre d’autres sociétés de haute technologie comme Google et Facebook.