La prochaine architecture processeur Slylake d’Intel va débarquer normalement en fin d’année. Si elle s’accompagne de promesses sur les performances , elle devrait aussi s’accompagner de désagréments pour le consommateur puisque le changement de carte mère ne sera pas l’unique condition pour passer à cette plateforme. Il faudra aussi prévoir d’investir dans la mémoire vive DDR4.
Skylake est le nom de prochaine architecture processeur d’Intel. Ces puces disposeront d’un nouveau contrôleur mémoire et demanderont un changement de carte mère sachant que le socket LGA 1151 est en prévision avec l’arrivée des chipsets series 100.
Intel va proposer un nouveau contrôleur mémoire qui peut supporter différents types de DRAM, ceci ne concerne pas les fréquences mais la nature de la mémoire puisque Skylake va s’adresser aux ordinateurs de bureau, aux ordinateurs portables ou encore aux solutions hybrides. Malheureusement, Intel a décidé, pour une raison qui nous est inconnue, de rendre difficile l’usage de la DDR3 classique puisque la prise en charge des modules sous une tension de 1,5 et 1,65V n’est pas assurée, seule la DDR3L est prévue. Ceci veut dire que les actuelles barrettes DDR3 d’un PC sous Haswell ne pourront pas fonctionner.
Carte mère Skylake et DDR3, c’est possible mais…
Bien que la DDR3 et DDR3L appartiennent à la même norme, le contrôleur Skylake ne semble pas capable de prendre en charge la DDR3. Ceci ne sera pas impossible mais il va valoir que les fabricants de cartes mères s’adaptent et sachant que la coutume veut qu’ils suivent souvent les recommandations du géant, l’affaire n’est pas gagnée.
Il est techniquement possible de proposer une carte mère LGA1151 Skylake compatible DDR3 mais cela demandera un développement du BIOS personnalisé et surtout beaucoup de tests afin d’assurer la stabilité, la fiabilité et la compatibilité de la solution. Les coûts financiers ne seront pas anodins si bien que ce type de carte mère risque de se faire rare.
A cela s’ajoute aussi le problème du format car la DDR3L est majoritairement proposée en SODIMM et non en DIMM, il est facile de comprendre que si une carte mère propose bien des slots DIMM DDR3L, le choix des modules sera restreint avec des tarifs en conséquents.
La situation semble donc peu réjouissante pour le portemonnaie mais un nouveau marché se dessine pour les producteurs de puces DRAM comme Micron, Samsung et Hynix.