Les indiscrétions se poursuivent autour de la prochaine génération de GeForce RTX, les GeForce RTX 40 series. Après des informations sur leur mécanique du coté des SM nous avons quelques données sur le cache L2.
Nous savons depuis plusieurs mois maintenant que Nvidia travaille sur sa prochaine génération de GeForce RTX. Elle profitera de l’architecture GPU Ada Lovelace qui succèdera à Ampere. Les pirates à l’origine d’un vol de données sur les serveurs du constructeur continuent de publier des informations. Nous avons abordé hier les différents GPU prévus et leurs équipements en matière de SM et donc de cœurs CUDA.
GeForce RTX 40 series et les spécifications, les fuites se poursuivent
GeForce RTX 40 series, vers un cache L2 de 96 Mo
Désormais nous avons d’autres données visant cette fois le cache L2. Nvidia semble déterminé à passer à la vitesse supérieure pour booster les performances. Les GeForce RTX 40 series devraient disposer au maximum d’un cache L2 de 96 Mo partagé entre les blocs GPC et GPU là ou Ampere ne propose que du 6 Mo. Ampere est l’architecture des actuelles GeForce RTX 30 series. Ces 96 Mo seraient réservés au GPU AD102 qui est censé donné naissance à la GeForce RTX 4090. Les GPU AD103 et AD104 auraient de leur coté 64 Mo de cache L2 contre 48 Mo et 32 Mo pour les GPU AD106 et AD107.
Voici un bilan de ce que nous avons.
GeForce RTX 40xx series – Ada Lovelace | |||
GPU | SM | Unités CUDA | Cache L2 |
AD102 | 144 | 18432 | 96 |
AD103 | 84 | 10752 | 64 |
AD104 | 60 | 7680 | 64 |
AD106 | 36 | 4608 | 48 |
AD107 | 24 | 3072 | 32 |
GeForce RTX 4090, un monstre capable d’engloutir plus de 800 W ?
Il faudra en effet beaucoup de cache pour ce genre de cartes, surtout pour l’acquérir à prix d’or 🙂
Après AMD c’est au tour de nVidia de gonfler de cache ses achitectures
à bout de souffle dans le but de maximiser les profits en minimisant
la R&D.
Manifestement les concepteurs de puces ne peuvent plus compter sur les
progrès des fonderies pour améliorer sans effort les performances de
leurs architectures et cela s’observe par une consommation
déraisonnable.