Sur le segment des cartes graphiques, Intel prépare Arc Battlemage. Le haut de gamme devrait rivaliser avec la GeForce RTX 4080 de Nvidia.
Un récent rapport entre dans les détails. Arc « Battlemage » devrait s’équiper de deux fois plus de shaders que l’offre actuelle Arc A series. Le processeur graphique vedette, le « BMG-G10 » devrait concurrencer la GeForce RTX 4080 de Nvidia. Sa conception reposerait sur une finesse de gravure 4 nm assurée par TSMC similaire à celle exploitée par les GPUs GeForce « Ada ».
Il est dit qu’Intel va proposer 64 cœurs Xe contre 32 sur son offre actuelle « supérieure Alchemist ». Cela va permettre de doubler le nombre d’unités d’exécution (EU) afin d’atteindre les 1024 et assurer 8 192 shaders unifiés. Toute cette mécanique est censée turbiner à 3 GHz.
Ce n’est pas tout. Intel aurait aussi retravaillé l’architecture de ses cœurs Xe afin d’accroitre leur indice IPC tout en assurant la prise en charge de nouveaux formats mathématiques. Le sous-système de mémoire devrait aussi s’améliorer et profiter d’un cache L2 de 48 Mo. Si aucune modification autour du bus mémoire n’est mentionnée (bus 256-bit), la VRAM devrait se montrer plus rapide que les 16 et 17.5 Gbps assurés par l’Arc A770.
Intel n’a encore rien précisé mais le lancement de la gamme Arc « Battlemage » serait prévu au cours du deuxième trimestre 2024.
Manifestement Intel poursuit le plan foireux de Raja Koduri malgré son
départ programmé pour la fin du mois.
Faudra-t-il attendre le départ de Pat Gelsinger pour qu’Intel puisse
enfin se redresser?
Pour ma part, je ne serai convaincu par l’offre graphique Intel que
lorsqu’elle sera comparable (cf. rapport perf/prix à +/- 10 % de
tolérance) à celle du leader nVidia particulièrement pour les cartes
à consommation énergétique contenue sous les 130 W telle que la
RTX 3050.
Il semble illusoire de s’attaquer au leader du marché sur le segment
ultra haut de gamme lorsqu’on ne maîtrise pas le domaine à petite
échelle.
Par ailleurs, Intel devrait rationaliser ses efforts et les orienter
vers le développement de pilotes stables afin d’exploiter au mieux
le matériel plutôt que se disperser sur des futilités telles que le
raytracing ou encore le ReBAR à l’efficacité erratique.