Selon un récent rapport Nvidia a finalisé un accord avec TSMC concernant la production de ses prochains GPU GB100 “Blackwell”. Il prévoit l’exploitation d’un procédé de gravure à 3 nm.
La demande autour de l’IA a un effet « stimulant » sur le rythme de l’innovation au sein de l’industrie du GPU. Digitimes rapporte que Nvidia a pris les devants afin de mieux affronter la concurrence. Comment ? le géant américain a contacté TSMC afin d’assurer la production en 3 nm de sa prochaine génération de GPU IA, les GB100 issus de l’architecture graphique « Blackwell ».
GPU GB100 Blackwell, une approche MCM complexe
Cette dernière va introduire une « petite » révolution architecturale chez Nvidia avec l’adoption d’une conception MCM. Il est espéré une hausse importante des performances par Watt. De précédentes indiscrétions ont également indiqué un possible retard dans la production en raison de la difficulté à maitriser la conception structurelle très complexes de ces GPUs GB100. Le calendrier admis vise un lancement au cours du quatrième trimestre de l’année prochaine (2024).
Cet accord de production avec TSMC est un moyen pour Nvidia de battre le fer tant qu’il est chaud concernant l’IA afin de supprimer une possible réponse de la concurrence. AMD prépare ses accélérateurs EPYC Instinct MI300 cette année. Ils seront issus d’une finesse de gravure à 5 nm si bien que leurs successeurs ne seraient pas prévus avant 2025-2026. Nvidia aurait ainsi avec ses GPU Blackwell 3 nm une longueur d’avance au travers d’une finesse de gravure plus avancée. De même Intel avec son accélérateur Gaudi 3 AI programmé pour 2024 profitera d’une finesse de gravure à 5 nm suivi de Falcon Shores en 2025.
A noter que si le 3 nm est avancé cette finesse de gravure demande encore du travail afin d’être parfaitement maitrisée d’un point de vue industrielle et de rentabilité.
A l’évidence nVidia est de fait (cf. dirigeant et production) une
société chinoise de Taïwan et on se demande bien pourquoi l’entreprise
s’obstine à maintenir une présence opérationnelle aux USA tandis
qu’elle pourrait simplement introduire des produits dérivés au NASDAQ
à l’intar de la bulle spéculative ARM détenue par la holding nipponne
SoftBank de nouveau au bord de la faillite grâce à la vision
défaillante de son dirigeant d’origine sud coréenne.