Architecture Pascal de Nvidia, le SMP booste les performances, premier test

Nvidia est à l’origine, avec le lancement de l’architecture Pascal, d’une technologie censée booster les performances. Nommée SMP ou encore Simultaneous Multi-Projection, elle est malheureusement encore difficile à appréhender. Pourquoi ? Aucun jeu n’était jusqu’à présent capable de l’exploiter. Les choses évoluent avec l’arrivée du titre iRacing.

L’introduction de l’architecture Pascal s’est accompagnée d’une communication axée sur le ratio perf/watt et de manière générale sur les performances brutes des prochaines puces graphiques. Nvidia avait insisté sur plusieurs points dont la présence de la technologie Simultaneous Multi-Projection.

SMP, un pari pour l’avenir ?

Son objectif vise l’avenir en particulier face à la démocratisation chez les joueurs les plus chevronnés du multi-écrans ou encore à l’arrivée des casques de réalité virtuelle. Le SMP promet de proposer un traitement en parallèle de plusieurs projections d’une scène 3D avec à la clé la résolution de certains soucis de rendu . Il est promis la création d’un affichage non déformé, l’usage de perspective correcte et surtout un bond des performances.

Tout ceci est donc prometteur….du moins sur le papier car pour en profiter, le jeu vidéo utilisé doit disposer d’une moteur capable d’exploiter le SMP. C’est désormais chose faite avec la simulation automobile iRacing.

L’occasion était trop belle pour ne faire quelques tests afin de savoir si les promesses de Nvidia sont tenues. Computerbase a donc mis à l’épreuve le SMP à l’aide des ressentes GeForce GTX 1080 et 1060. La définition utilisée est du 5760 x 1080 pixels obtenue à l’aide de trois moniteurs 1080p.

Selon leurs résultats, il y a bien un gain non négligeable sur les performances. La hausse est conséquente avec en gros +20% sans anti-aliasing et +17% avec l’activation de ce dernier.

Voici le détail des scores.

Le tableau présente le framerate (FPS) obtenu selon la carte et l’activation ou non de l’anti-aliasing. Le framerate correspond au nombre d’images par seconde. Le SMP a donc du potentiel surtout face à l’arrivée des casques de réalité virtuelle.