Les prix des cartes graphiques sont en hausse et la disponibilité devient de plus en plus problématique. Cette situation n’est pas surprenante puisqu’elle est dans la continuité de ce que nous annoncions au début du mois.
A l’approche du quatrième trimestre le marché de la carte graphique se contracte une nouvelle fois. En clair la cassure entre la demande et l’offre s’aggrave si bien que les prix augmentent. Ils s’accompagnent par logique d’une disponibilité difficile. Les dernières chiffres confirment la tendance observée depuis le mois de juillet pour les Radeon RX 6000 series et le mois d’aout pour les GeForce RTX 30 series.
Les tarifs sont repartis à la hausse. Ils sont désormais en moyenne à +70% des prix recommandés par AMD et Nvidia.
Depuis une année maintenant le marché des GPU tente de se remettre d’une importante fracture liée à la crise sanitaire mondiale et une explosion de la demande sur le segment du Mining.
Un espoir est né au cours du mois de mai 2020 avec enfin des baisses de prix. Cependant la bonne nouvelle a été de courte durée. La ituation s’est inversée entre les mois de juillet et aout. Par rapport à cette période les cartes graphiques NVIDIA sont désormais à +70% de leurs prix recommandés (contre 59%) tandis que les solutions AMD sont désormais à +73% (contre 64%).
Si ces hausses peuvent être considérés comme « modérées » elles s’accompagnent malheureusement d’une autre mauvaise nouvelle. Les prix sont directement liés à la disponibilité des GPU. En clair plus les prix montent et plus les ruptures de stocks sont observées. Ces dernières mettent sous pression la demande ce qui engendre de nouvelles hausses des prix etc…
Si la production n’est pas capable d’augmenter, les prix vont rapidement atteindre les +100% de ceux recommandés. Les cartes graphiques seront alors vendues deux fois leurs tarifs officiels. Il est désormais difficile de dénicher des Radeon RX 6800, 6800 XT, 6900 XT, 6600 XT ou encore des GeForce RTX 3070 Ti, RTX 3080 et RTX 3090.
Source : 3DCenter.
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Les vendeurs de pioches électroniques se frottent les mains tel que
le groupe LDLC qui a annoncé un bénéfice multiplié par 5 pour
l'exercice fiscal 2020.
https://www.groupe-ldlc.com/wp-content/uploads/2021/06/GROUPE-LDLC_170621-RA-20-21-FR.pdf
Perso LDLC est très cher sans vraiment apporter de plus.
Terminer le pigeon sous l'argument "c'est français".
Vu le nivèlement par le bas du service client de son principal
concurrent Amazon dont le nombre d'erreur de préparations de commande
explose en parallèle au nombre de retour frauduleux (effet CoViD?)
amène à penser que celui-ci pratique la remballe (sans contrôle des
retours) pour expédier un maximum de produits d'occasion (déballés)
vendus en tant que produits neufs.
Je ne suis pas convaincu que le groupe LDLC soit si cher "sans apporter
de plus" car malgré les difficultés de retour, les préparations de
commande semblent plutôt correctes pour l'essentiel.
Pour ma part, je suis plutôt inquiet par la consolidation du secteur
de la distribution de produits informatiques sur le marché français
dont le poid du mastodonte Amazon autorise tous les excès jusqu'à
qu'il ne reste possiblement plus qu'un seul distributeur majeur
français et le groupe LDLC semble bien positionné pour l'être.