Intel ne doit pas être à la fête avec l’annonce d’un bug touchant ses nouveaux chipsets Sandy Bridge. Prenant ses responsabilités, le numéro un des processeurs prend à sa charge les conséquences mais nous assistons tout de même à une petite tempête dans le monde PC. Entre l’arrêt des productions, les produits retirés de la vente (portables, cartes mères, ordinateurs de bureau), les procédures de remplacement et les pertes financières dues à l’arrêt des ventes, il y a de multiples conséquences qui vont coûter beaucoup d’argent à tel point que l’on peut déjà parler du BUG Intel à un milliard de dollars.
Depuis la date de lancement de Sandy Bridge, 8 millions de chipsets ont déjà été expédiés. La majorité, selon Intel, est encore dans les mains de ses partenaires et heureusement pas encore commercialisée. Toutefois pour la partie déjà commercialisée, la politique du géant n’est pas de procéder à un rapatriement en masse. Il incite ses partenaires à mettre en place des retours produits et d’arrêter la commercialisation des produits buggés. Concernant les ordinateurs portables, si le lecteur optique et l’unité de stockage (disque dur ou SSD) sont connectés sur les ports SATA 6 Gb/s 0 et 1 aucun problème ne sera perceptible mais il n’en demeure pas moins que l’ajout de périphérique sera problématique.
Les chipsets en cause seront remplacés par un nouveau stepping, le B3, dont la production devrait démarrer d’ici la fin du mois. Il ne faut donc pas s’attendre à un retour à la normale avant mars/avril. Selon les estimations, Intel doit faire face à une dépense d’un milliard de dollars.