Legit Reviews a eu le privilège de visiter les usines ECS à Shenzhen, en Chine, qui fabriquent de nombreuses cartes-mères pour leur propre compte, et celui d’autres marques.
On voit les différentes étapes de la construction, du façonnage du PCB (Printed Circuit Board) à l’inspection et aux tests finaux. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le traitement humain est loin d’être similaire à celui de nos contrées : la main d’œuvre principale dispose d’une rémunération d’environ 60 cents US de l’heure (ce qui reste toutefois plus important que ce que peut espérer un ouvrier agricole) – et les cadences sont, en moyenne, de 72 heures par semaine.
Même si d’énormes machines pressent, lavent, découpent, chauffent le PCB, il faut de très nombreuses et méticuleuses petites mains pour assembler, vérifier les différents composants. Un vrai travail de fourmi !
Voilà qui fait réfléchir au moment de comparer les prix avant d’acheter sa carte-mère, la pièce maîtresse de tout pc. Chaque carte-mère est testée une à une avant d’être placée dans sa boîte.
Les usines comprennent des dortoirs tout proches, avec 4 lits par chambre et des salles de bain communes.
Espérons qu’un jour les Chinois vivront véritablement mieux. Les choses commencent tout de même à changer, avec un profil de l’emploi se trouvant confronté de plus en plus à une pénurie de main d’œuvre (plus jeune et plus exigeante), ce qui oblige de nombreuses sociétés à proposer de meilleurs salaires (et quelques autres avantages).
Voici donc un reportage intéressant qui malgré lui aborde bien d’autres domaines que l’informatique Lambda.
Pour lire le reportage de LegitReviews, c’est ici. Et à la fin de leur reportage, un lien vers une autre visite de la même firme chez HardwareLogic, que j’ajoute ici, pour plus de facilité. Cette seconde vision de l’entreprise est plus riche en photos, mais aussi parfois plus anecdotique.
Super intéressant ! L’idéal maintenant serais de pouvoir comparer les constructeurs de carte mère afin d’acheter chez celui qui respecte le plus sa main d’oeuvre et l’environnement.
oui Frédéric, mais ça doit pas être facile à vérifier – et puis les conditions ont pu être présentées sous leur meilleur jour, visite oblige 😉 – il n’en reste pas moins que des progrès sont réalisés dans la composition des cartes (plomb de moins en moins présents par exemple) ce qui est mieux pour le personnel également – par contre, je sais pas si tu as remarqué les bains de solvant, mais moi ça me fiche un peu les jetons :rolleyes : il ne s’agit pas de se faire bousculer autour – alors un label “commerce équitable” dans l’informatique, franchement pourquoi pas ?