Samsung achève le développement de la première DRAM GDDR7 (Graphics Double Data Rate 7) de l’industrie. Le déploiement va se faire par étape.
Le passage à la GDDR7 va permettre d’augmenter les vitesses. Après l’annonce du modules GDDR6 à 24 Gbps l’année dernière, Samsung se démarque une nouvelle fois avec la présentation de modules 16-gigabit (Gb) GDDR7. Yongcheol Bae, vice-président exécutif de l’équipe de planification des produits de mémoire chez Samsung Electronics a déclaré
Notre DRAM GDDR7 contribuera à améliorer l’expérience utilisateur dans les domaines qui nécessitent des performances graphiques exceptionnelles, tels que les stations de travail, les PC et les consoles de jeux, et devrait s’étendre à de futures applications telles que l’IA, le calcul haute performance (HPC) et les véhicules automobiles. La DRAM graphique de nouvelle génération sera mise sur le marché en fonction de la demande de l’industrie et nous prévoyons de poursuivre notre leadership dans ce domaine.
Ce premier rendez-vous donne naissance à de la VRAM GDDR7 capable d’assurer une bande passante de 1,5 téraoctet par seconde (TBps), soit une hausse de 40% face à l’actuelle GDDR6. A cela s’ajoute une vitesse accrue par broche allant jusqu’à 32 Gbps.
Samsung explique que ces avancées s’expliquent par l’adoption de la technologie PAM3 (Pulse Amplitude Modulation) en lieu et place de la méthode de non-retour à zéro (NRZ) des générations précédentes. PAM3 permet de transmettre 50 % de données en plus que le NRZ au cours du même cycle de signalisation.
Face à la GDDR6, les besoins en énergie s’abaissent de 20%. Enfin pour minimiser la production de chaleur, un composé de moulage époxy (CEM) à conductivité thermique élevée est utilisé pour le matériau d’emballage en plus de l’optimisation de l’architecture IC.
Que de baratin marketing!
Aucune information sur la tension de fonctionnement ou encore des temps
d’accès permettant une augmentation de 20 % de l’efficacité énergétique
par rapport à la génération précédente.
Tout porte à croire que le prétendu progrès sans limite de la techno
GDDRX dissimule quelques cadavres à l’instar de la DDR5 au temps
d’accès pachydermique afin de contenir misérablement les pertes joules
(cf. température excessive) par la réduction de la tension des puces.