A l’occasion des 40 ans du microprocesseur, voici quelques faits marquants de plusieurs années d’innovations constantes.
Si nous comparons la vitesse des transistors du premier microprocesseur avec celle des dernières générations, le rapport est équivalent à comparer la vitesse d’un escargot (environ 5 mètres par seconde) à celle du coureur kényan Patrick Makay Musyoki lors de son record en marathon (une moyenne de 20,6 km/h) à Berlin. Le microprocesseur Intel 4004 fonctionnait à 740 kilohertz contre environ 4 Ghz pour les puces d’aujourd’hui. Si la vitesse des voitures avait augmenté en suivant le même rythme depuis 1971, parcourir la distance entre San Francisco et New-York (4800 km) prendrait aujourd’hui seulement une seconde.
Bien qu’il y ait urgence, par sa démocratisation, d’améliorer les performances énergétiques des puces actuelles, les besoins en énergie ont été diminués par 5000 en 40 ans. Si la consommation était restée inchangée depuis 1971, un ordinateur portable aurait un coût de fonctionnement annuel de 100.000 euros par an… Durant la même période, le prix d’un transistor a été divisé par près de 50.000.
La complexité dans une puce s’est considérablement accrue, nous sommes passés de 2300 transistors à un milliard pour un processeur actuel Intel Core deuxième génération.
Mieux encore si aucune avancée avait été faite dans la finesse de gravure, l’utilisation du 10μm pour l’élaboration d’un Core 2ème génération (taille: 216 mm²) demanderait une surface de 21 m², soit à peu près 7m x 3m…bonjour la compacité 😉
Enfin, plus de 6 millions de transistors 22 nm tri-gate pourraient rentrer dans le point situé à la fin de cette phrase. 😉
Source : Intel.
5 m/s pour un escargot, ca me parait légèrement sur-évalué !
😉
“5 m/s pour un escargot, ca me parait légèrement sur-évalué !”
Je cris : ” dopage !!! ” 🙂