Selon une rumeur Apple, Samsung et Qualcomm seraient en lice pour acquérir Intel, le géant des semi-conducteurs. Chacune de ces entreprises dispose d’une licence Arm, leur offrant un potentiel stratégique pour exploiter ou diversifier leurs portefeuilles de puces.
L’information relayée par Moore’s Law is Dead est à prendre avec des pincettes. Une telle acquisition permettrait à Apple, qui conçoit ses propres puces pour ses appareils, y compris les Mac, de renforcer ses capacités de production de semi-conducteurs. De son côté Samsung pourrait devenir une société mère à l’étranger d’une société américaine comme Intel. C’est une possibilité si l’on considère des exemples tels que l’acquisition de Boston Dynamics par Hyundai Motors, ou l’acquisition de Westinghouse Nuclear par le japonais Toshiba, avant de passer au canadien Bookfield Partners. Enfin Qualcomm pourrait être tentée par la propriété intellectuelle x86 d’Intel, d’autant plus que ses relations avec Arm sont complexes.
Intel est une cible en raison de difficultés
La situation actuelle d’Intel, qui reste un acteur majeur sur les segments des processeurs PC et serveurs, est marquée par un déclin de sa valorisation boursière et des défis sur le plan technologique. Par exemple ses récents investissements, dont 10 milliards de dollars dans le développement de GPU pour diverses applications ont pour le moment des résultats mitigés. Le projet « Ponte Vecchio » et ses GPU Xe-HP IA n’ont pas répondu aux attentes, notamment en termes de performance. De plus, la baisse de la compétitivité d’Intel Foundry et l’abandon des tuiles logiques de son processeur Core Ultra « Arrow Lake » sur ses propres nœuds de fabrication ont affaibli la position de la société dans un marché de plus en plus concurrentiel. Ces éléments pourraient expliquer pourquoi le géant peut être considéré comme une cible d’acquisition pour les grandes entreprises technologiques.