C’est désormais officiel, Intel a présenté en avant-première sa nouvelle architecture Rocket Lake. Il s’agit d’un important pas en avant avec l’abandon de Skylake et le support du PCIe 4.0.
Cette nouvelle offre de processeurs propose jusqu’à huit cœurs physiques et 16 cœurs logiques. Il faut s’attendre à une progression de 50% des performances de la solution graphique embarquée (iGPU). Bien que le 14 nm soit toujours de la partie, l’architecture Rocket Lake s’accompagne d’importantes modifications, améliorations et optimisations face à Skylake. Basée sur Sunny Cove, elle se nomme en interne Cypress Cove. A première vue il semble qu’il s’agisse de Sunny Cove en version 14 nm ou le PCIe 4.0 un iGPU Xe 12 ont été ajoutés.
La communication est axée principalement sur le jeu vidéo. Les puces pour nos ordinateurs de bureau sont connues sous l’appellation « Rocket Lake-S » ou encore les Core de 11ème génération. Le Core i9-11900K est présenté comme la vitrine de cette gamme avec une hausse des performances IPC de 19% face à la génération actuelle.
Intel a aussi évoqué la suite « Alder Lake ». Là encore il faut s’attendre à de gros changements. Selon la firme il va même s’agir d’une « percée significative dans l’architecture x86 ». À l’échéance du second semestre 2021, Alder Lake devrait débarquer avec une approche combinant des cœurs haute performance et cœur base consommation. Alder Lake sera également le premier processeur Intel issu d’une gravure à 10nm SuperFin.
Rocket Lake-S, les détails
Pour revenir à Rocket Lake-S, la fréquence maximale se situe à 5.3 GHz en mono-coeur contre 4.8 GHz sur tous les cœurs. L’idée est « d’assurer » dans les deux situation. L’architecture prend en charge 20 lignes PCIe 4.0 via le CPU soit 4 de plus que les Core de 10ième génération.
Nous avons aussi du Deep Learning Boost et du VNNI afin d’améliorer les performances autour des flux de travail liés à l’IA. Nous retrouvons une gestion de l’USB 3.2 Gen 2×2 et un iGPU de 12e génération (Xe). Il introduit la prise en charge des décodeurs vidéo 4:4:4 HEVC and VP9 tout en permettant des définitions de 3 x 4k à 60 Hz. Enfin le contrôleur mémoire prend en charge sans overclocking de la DDR4-3200.
En attendant les premiers tests, Rocket Lake-S est prometteur. Il faut souligner la prouesse d’annoncer une amélioration à deux chiffres des performances iPC tout en restant sur une gravure à 14 nm. Du coup sur le papier une fréquence de 5,3 GHz combinée à une cette architecture devraient permettre une hausse intéressante des performances. Par contre la question de la gourmandise énergétique va immanquablement se poser surtout face à l’offre d’AMD.
je comprends pas pourquoi ils se limitent a la ddr4-3200… il y a la 3600 et la 4000, est-ce si compliqué de le rajouter ?!
8c max.. et 14nm.. c’est mal barré si c’est ça leur max