Concevoir et commercialiser un processeur éco énergétique n’est pas simple. Il doit répondre à un ratio performance/consommation de premier ordre. Une qualité à l’unisson d’une communication marketing sur le thème des performances, des économies énergétiques, des économies financières et d’un attachement au développement durable.
Les procédés de fabrication de nos chères puces semblent être un terrain riche en possibilité. Avec la mise en place de nouvelles techniques, le géant Intel convoite, dans un avenir encore très vague, la création de nouvelles générations de puces dont la consommation serait réduite de 90% face aux processeurs actuels.
Dans leurs laboratoires, les chercheurs auraient mis au point des transistors "P-Channel" issus de semiconducteurs composés de matériaux "III-V " (rappel au classement périodique des élements).
Utilisés avec l’avancée conquise l’année dernière (les transistors "N-Channel"), il serait possible de concevoir ainsi des circuits CMOS très peu gourmands en énergie. Intel parle de tension diminuée par deux pour une consommation au final 90% plus faible.
Ces travaux laissent des grands espoirs pour l’avenir. L’informatique va de l’avant avec des unités de calculs toujours plus véloces. De telles possibilités ouvrent la porte à une montée en puissance des processeurs avec un maintien de leurs enveloppes thermiques.
Source : Transistors that Keep their Cool
