Processeurs

Microarchitecture CPU “Zen 5”, AMD envisage un lancement dès cette année

Objectif : mettre des bâtons dans les roues d'Intel

Face à la pression d’Intel, AMD aurait pris la décision d’accélérer le développement de sa microarchitecture processeur Zen 5. Le but est de réussir à prendre des parts de marché.

Dans ses différentes présentations de 2022, AMD a publiquement positionné le lancement de Zen 5 dans le courant de l’année 2024. Cependant une récente communication de Gigabyte laisse entendre des changements dans ce planning.

En évoquant l’avenir de ses plates-formes serveurs alimentées par des processeurs de bureau Ryzen relativement peu coûteux Gigabyte a précisé

 La prochaine génération de processeurs de bureau AMD Ryzen qui sortira plus tard cette année sera également prise en charge par les plateformes AM5 actuelles, de sorte que les clients qui achètent ces serveurs aujourd’hui ont la possibilité de passer au successeur de la série Ryzen 7000.

Il n’y a naturellement pas de détail mais le communiqué de presse parle bien de CPU Ryzen de nouvelle génération. Il est probable qu’il s’agisse des puces « Zen 5 ». De plus sachant qu’AMD exploite la même approche « CCD » entre ses solutions « grand public » et “serveur”, il est probable que la firme envisage une mise à niveau sur ce deux segments du marché en particulier au travers de nouvelles solutions EPYC en concurrence avec les Xeon Scalable « Emerald Rapids », et les Ryzen « Granite Ridge » afin d’affronter les prochains Core « Raptor Lake Refresh » et « Meteor Lake-S » d’Intel.

Les rumeurs évoquent pour « Zen 5 » une finesse de gravure à 3 nm assurée par TSMC 3 nm et une augmentation du nombre de cœurs par CCD actuellement limité à 8.

Jérôme Gianoli

Aime l'innovation, le hardware, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

Un commentaire

  1. “Objectif : mettre des bâtons dans les roues d’Intel”

    Vu le coût aberrant de la plateforme AM5 et le mépris total des
    clients chez AMD notamment illustré par l’absence de correctif
    pour la faille d’exécution spéculative SQUIP, c’est loin d’être
    gagné…

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