AMD a officialisé sa troisième génération de processeur Ryzen. Elle va accentuer la pression sur Intel. Selon un récent rapport le géant du processeur n’a pas d’autre choix que de revoir ses prix à la baisse.
Depuis deux ans AMD est à l’origine d’une vive concurrence sur le segment des processeurs. Avec l’arrivée des Ryzen 3000 series, la firme compte repousser une nouvelle fois les standards sur le marché Mainstream. Si l’actuel haut de gamme est incarné par du 8 cœurs et 16 Threads, d’ici quelques semaines des puces à 12 cœurs physiques et 24 cœurs logiques sont attendus. Il ne s’agira que d’une courte étape puisque AMD a déjà annoncé un monstre pour la rentrée avec le Ryzen 9 3950X et ses 16 cœurs physiques.
Ryzen 3000, vers une baisse des prix des processeurs Intel
Face à cette offensive, Intel n’a pas encore de réponse « produit ». Ses processeurs Core de 9e génération ont donc un risque de perdre leur compétitivité. En attendant “Ice Lake” en 2020 le géant va procéder à quelques changements afin de rester dans la course. Il est prévu des réductions de prix, des promotions, des bundles particuliers et une actualisation de son offre HEDT. Cette dernière est programmée pour le troisième trimestre.
Concernant les ajustements tarifaires, des sources de l’industrie des cartes mères annoncent que la réponse immédiate face à la sortie des Ryzen 3000 va prendre la forme d’une baisse de prix. Elle ne sera pas anecdotiques. La fourchette devrait se situer entre 10 et 15% selon les références. Beaucoup espèrent un impact conséquent (entre -25 et -75 dollars) sur les puces populaires comme les Core i9-9900K, Core i7-9700K et Core i5-9600K.
AMD est à l’origine de plusieurs nouveautés dont le Ryzen 9 3900X pour concurrencer le Core i9-9900K, le Ryzen 7 3800X pour faire face au Core i7-9700K et le Ryzen 5 3600X contre le Core i5-9600K.
Selon le constructeur ces trois références ont des mécaniques très puissantes. Elles permettraient d’égaler Intel en gaming tout en prenant la main avec des applications fortement Multi-Threadées.
Soyons clairs: JE NE SUIS PAS frappé par le syndrome de Stockholm (qui fait que la victime finit par trouver son bourreau sympathique). Intel s’est gavé et nous a pressuré avec des procs dont les définitions et les tarifs étaient dignes d’un monopole capitalistique prédateur, alors maintenant ça suffit!. C’est donc pour moi NON A INTEL pour au moins les DIX prochaines années, c’est à dire trois cycles de changements d’architecture. Intel en a profité et c’est mal comportée, alors maintenant la note est arrivée.