Nous y sommes, Intel dévoile aujourd’hui sa nouvelle architecture processeur haut de gamme : Sandy Bridge-E.
Sandy Bridge-E remplace la génération Nehalem lancée il y a déjà trois ans, une éternité en informatique. Ces processeurs s’accompagnent d’un nouveau chipset le X79 ainsi que le socket LGA 2011.
Sandy Bridge-E reprend une grande partie des améliorations apportées par Sandy Bridge mais sa vocation haut de gamme lui apporte quelques changements architecturaux avec l’abandon de la partie graphique et de la technologie QSV en contrepartie de l’apparition d’un contrôleur mémoire quatre canaux gérant de la DDR3 à la fréquence maximale de 1600 MHz. Ce choix va sans aucun doute pousser à l’émergence de machines équipées de 8 ou 16 Go de mémoire.
Sandy Bridge-E en termes de chiffre bat des records avec une gravure à 32 nm permettant d’intégrer 2,27 milliards de transistors dans un die de 435 mm².
La puce propose un nombre maximal de six cœurs conjugués à la technologie Hyper-Threading, soit 12 cœurs logiques. Le Turbo Boost 2.0 et l’AVX sont de la partie tandis que le cache L3 prend de l’embonpoint avec une capacité de 12 à 15 Mo selon le processeur.
On récupère par contre le Turbo Boost 2.0 et l’AVX. Le nombre de cœur maximal n’évolue pas par rapport à la génération Nehalem, et reste de six. Avec l’Hyper Threading, on arrive donc à un maximal de 12 cœurs logiques. La taille du cache a néanmoins été revue à la hausse puisque l’on passe de 12 Mo à 15 Mo de L3 au maximum. Les lignes PCIe dédiées à la partie graphique sont au nombre de 40. Ce choix offre la possibilité aux constructeurs de carte mère d’élaborer des solutions Quad CrossFireX et Quad SLi (16x, 16x + 16x, 16x + 8x +8x + 8x, 16x + 8x + 8x +4x + 4x). Notons également que la norme PCI Express 3.0 est également de la partie ;
Intel lance aujourd’hui trois processeurs à l’enveloppe thermique commune de 130 Watts. Ils se distinguent par leur fréquence, le nombre de cœur et le cache L3. Ils font partie de la famille des Core i7-3000.
Comme nous l’avions déjà annoncé, il n’y a pas de politique tarifaire à la baisse. Les prix annoncés se calent en gros sur ceux de l’ancienne gamme avec cependant une grosse différence. Aucun système de refroidissement n’accompagne ces puces. Ils sont proposés à part et en option :
– L’Intel Air Cooling, un ventirad classique à moins de 20$
– L’Intel Water Cooling (RTS2011LC), en water cooling tout en un à 85-100$ mise au point par Asetek.
Sandy Bridge-E prend vie dans un socket LGA 2011 proposé par le chipset X79.
Il ne faut pas attendre une nouveauté de ce côté, il n’y en a pas. Le X79 le support de quatorze ports USB 2.0, huit lignes PCIe 2.0, six ports S-ATA dont deux à 6 Gbps. La communication avec le processeur se fait par un lien DMI 20 Gbps. Comme nous pouvons le voir, le SATA 6 Gb/s est compté tandis que l’USB 3.0 complétement oublié. Intel pourrait s’inspirer d’AMD de ce côté-là.
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