Le géant TSMC poursuit sa maitrise de gravure toujours plus fine. Le 3 nm est annoncé pour l’année prochaine. La production en volume est prévue dès le second semestre.
En effet selon un récent rapport de Digitimes, TSMC prévoit de commercialisation sa fabrication N3 (3 nm) EUV l’année prochaine 2022. Plus exactement la production en volume avec cette nouvelle finesse de gravure est programmée pour la seconde moitié de l’année.
TSMC – Wikipedia
Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) est, en 2021, la plus importante fonderie de semiconducteurs indépendante4. Son siège social est situé à Hsinchu, à Taïwan. Fondée en 1987, elle fabrique notamment les puces graphiques de Nvidia ainsi que les systèmes sur une puce Snapdragon de Qualcomm, mais également les puces d’Apple.
En 1985, le gouvernement taïwanais décide de créer une industrie microélectronique indépendante de sociétés étrangères. Pour cela, il fait appel à Morris Chang, un ancien employé de Texas Instruments où il a passé 25 ans et a atteint le poste de vice-président pour l’activité des semi-conducteurs4. Pour démarrer, n’ayant pas de produits propres, il décide de créer une entreprise de sous-traitance de fabrication de puces électroniques avec comme objectifs d’être de qualité et à la pointe de la technologie avec un prix attractif. Il crée en 1987 la société TSMC5.
TSMC, une fabrication en N6, N5 et bientôt N3
Actuellement le focus est la fabrication N5 (5 nm). Elle est exploitée par plusieurs acteurs majeurs du marché. Nous pouvons par exemple évoquer Apple. AMD devrait s’appuyer sur cette fabrication N5 en 2022. Face à l’actuel 7 nm elle va permettre aux futurs processeurs « Zen 4 » d’augmenter leur nombre de cœurs et leurs caches. De son côté le N6 (6 nm) donne vie aux accélérateurs de calcul CDNA2.
Enfin le N5 pourrait aussi se retrouver aux cœurs de plusieurs processeurs mobiles de différents fabricants dans les prochains mois.
“En 1985, le gouvernement taïwanais décide de créer une industrie
microélectronique indépendante de sociétés étrangères. Pour cela, il
fait appel à Morris Chang, un ancien employé de Texas Instruments où
il a passé 25 ans et a atteint le poste de vice-président pour
l’activité des semi-conducteurs.”
L’indépendance de TSMC créé par un chinois pur jus du Zhejiang financé
par la blanchisseuse de capitaux asiatiques qu’est Hong Kong… mais
bien sûr!