Les SSD NVMe PCIe 5.0 x4 promettent une importante hausse des débits mais s’accompagnent de fort besoin en refroidissement. C’est un problème en raison de leur format natif de type M.2 2280.
Le format M.2 2280 donne naissance à des unités de stockage NAND Flash sous la forme de petit bâtonnet de 22 mm de large contre 80 mm de long. Ces dimensions limitent la surface est donc les possibilités des radiateurs. Il n’est pas surprenant que différentes approches passent par des systèmes actifs avec de petits ventilateurs bruyants et des radiateurs travaillant parfois en hauteur à l’aide de caloduc.
Innodisk adopte une autre posture. Elle est radicale. Au lieu de conserver ce facteur de forme M.2 2280, le SSD est transformé en une carte fille PCIe afin de bénéficier si besoin d’une solution de refroidissement similaires à celles présentes sur les cartes graphiques. Il est même possible d’entrevoir une solution passive sachant que contrôleur NVMe Gen 5 a des besoins énergétiques aux alentours des 15 W.
C’est justement le cas du SSD Innodisk 5TG-P AIC équipé d’une contrôleur SSD PCIe Gen 5 + NVMe 2.0 accompagné d’un grand dissipateur thermique passif. La mécanique s’appuie sur une interface PCI-Express 5.0 x4 et propose une capacité de 32 To obtenu à l’aide de puces mémoire NAND Flash 3D TLC. L’ensemble profite d’un généreux cache DRAM DDR4 et s’alimente via le slot PCIe.
Innodisk a développé cette solution 5TG-P pour les station de travail et les plateformes HEDT et la décline dans différents facteurs de forme pour serveur (U.2 et E.1S). Une capture d’écran de CrystalDiskMark dévoile un débit de 13,62 Go/s en lecture séquentielle et 11.55 Go/s en écriture séquentielle.
Photos : TechPowerUp
“grand dissipateur thermique passif”
Le radiateur semble de taille comparable à ceux des SSD au format M.2
donc je ne vois pas l’intérêt de cette carte PCI-E sinon sa capacité
démesurée.