Les autorités anglaises ont lancé en août dernier une expérience qui consiste à équiper les poubelles des contribuables de puces RFID.
La puce, située sous le couvercle de la poubelle, sert à en identifier le propriétaire. Lorsque la benne à ordures ménagères (BOM) vide cette dernière, elle enregistre alors son le poids qui, associé à l’adresse du propriétaire, est ensuite sauvegardé dans une base de donnée centrale.
Selon les autorités, ces puces permettront :
- D’identifier définitivement le propriétaire de la poubelle (Il semble y avoir des conflits réguliers à ce propos)
- D’estimer précisément le volume d’ordures non recyclées.
- Eventuellement de mettre en place une taxe en cas de dépassement d’un poids «maximum autorisé » d’ordures non recyclées.
Néanmoins cette opération pilote a relancé la polémique du RFID sur le respect de la vie privée, 3 municipalités en Angleterre et 5 en Ulster participent à l’opération, mais toutes n’ont pas consulté ou même averti les habitants, qui ont pour la plupart, appris son existence à travers les journaux !
Si la communication sur ce projet laisse à désirer, on peut quand même saluer l’ application utile de la technologie RFID.
En effet, selon des statistiques sur l’année 2003-2004, la Grande-Bretagne ne recyclait que 18% de ses ordures (la France 28%), cette mesure permettrait donc d’honorer, par l’application d’une taxe proportionnelle au poids d’ordures non recyclées ou non recyclables, le principe « Pollueur Payeur ».