Amazon a fait la une avec son annonce optimiste de pourvoir livrer ses clients avec des drones en 2015. Ce n’est pas la seule entreprise intéressée par la robotique. Un autre géant, Google, travaille également dans ce domaine et sa discrétion serait à la hauteur de ses investissements financiers.
Le Wall Street Journal révèle l’ampleur d’un projet très caché de Google. En l’espace d’une année seulement, la firme a discrètement acquis sept sociétés de hautes technologies spécialisées dans le domaine de la robotique. Le projet est mené par Andy Rubin, l’homme derrière le système d’exploitation Android, désormais dominant dans le monde des smartphones.
Il y a un grand secret autour des plans de Google dans la robotique mais l’ampleur de l’investissement serait loin d’être anecdotique. Il n’est pas question d’un « mignon » projet scientifique.
Google ne viserait pas le consommateur dans un premier temps car les objectifs attendus se tournent vers la fabrication comme l’assemblage électronique en grande partie manuelle, une activité en concurrence avec des sociétés comme Amazon dans le secteur du commerce de détail. Des spécialistes parlent d’automatisation d’une partie des chaines d’approvisionnement existantes pour les entreprises qui expédient et fournissent des biens à la porte des domiciles des consommateurs.
Cette hypothèse se fonde sur le fait que Google a récemment commencé à expérimenter la livraison de colis dans les zones urbaines. Il est donc possible que la firme travail à automatiser des parties de ce système jusqu’à imaginer d’ici 10 ans, des livraison sans besoin de main d’œuvre humaine.
L’idée de Google Car sans conducteur livrant à grande échelle avec à leur bord, un robot programmé pour porter à la porte du client son colis, va-t-elle devenir une réalité ?
Andy Rubin, à la tête de cette révolution, a démissionné en tant que chef de la division smartphone sous Android pour convaincre les fondateurs de Google, Sergey Brin et M. Page, que le moment était venu pour une telle entreprise. Selon lui, l’effort financier consenti par Google est à la hauteur de celui des voitures auto-conduites de l’entreprise, qui a débuté en 2009.
Il faudra cependant du temps avant d’avoir du concret mais Andy Rubin rappelle
Le projet de voiture automatique était de la science-fiction quand il a commencé, maintenant, il arrive à portée de main.
Les avancées nécessaires touchent à plusieurs domaines comme les logiciels et les capteurs tandis que les besoins matérielles telles que la mobilité, les mains et les bras en mouvement sont désormais parfaitement maitrisés.
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