Le SPAM pollue nos boites mails et notre atmosphère

Nous avons tous de la publicité dans nos boites aux lettres. La situation se répète avec nos boites mails puisque selon une récente analyse, 90% du courrier électronique que nous recevons n’est pas de la correspondance personnelle.

Les chiffres de Vade Retro Technology sont assez accablants. Suite à l’étude de 200 000 boites mails fonctionnelles durant le mois d’aout 2013 environ 8,5 millions de courriers  électroniques ont été échangés.

La proportion de correspondance personnelle est minime, elle ne représente au final que 850 000 mails soit 10% de la totalité. Le reste n’est que du superflu, c’est-à-dire du spam (du polluriel dans la langue de Molières) pour 82% et de la publicité pour 8%.

En 2012, Sophos avait estimé que pour le deuxième trimestre 2012, l’Asie était à l’origine de près de 50% de ce volume . Le spam n’est pas seulement un courrier indésirable apportant aucune information utile, c’est aussi la cause d’un gaspillage énergétique impressionnant.

En se basant sur 62 billions de spam envoyés dans le monde en 2008, une étude portant sur l’énergie annuelle nécessaire à la création, l’envoi, la réception, le stockage et la consultation du spam à l’échelle mondiale  concluait que  33 milliards de kWh avaient été nécessaires soit l’équivalent de 17 millions de tonnes de rejet de CO2 ou encore  0,2 % des émissions mondiales de CO2 !