Microsoft égale malware, spyware, fouine ou encore tyran ?

Microsoft est dans le collimateur de la Free Software Foundation. Cet organisme juge que les logiciels et les appareils de la firme ne sont que des malwares, des spywares, des fouines et des tyrans.

Le Free Software Foundation est une organisation à but non lucratif qui a le but de promouvoir et soutenir le développement  logiciel libre. Elle sponsorise un article estimant que l’écosystème (logiciel et matériel) de Microsoft n’est qu’un énorme malware.

Il est expliqué que la différence entre un logiciel libre et logiciel non libre est de savoir si les utilisateurs ont le contrôle du programme ou vice versa. Il est alors argumenté que dans la pratique, les logiciels non libres sont très souvent des malwares, car la prise de conscience du développeur que les utilisateurs sont dans l’incapacité de corriger des fonctionnalités malveillantes est très tentante.  Une liste de certaines choses jugées étranges chez Microsoft est proposée. .

Free Software Foundation avance que

• Le système d’exploitation Windows a une porte dérobée. L’argumentation s’appuie sur les récentes informations autour de la NSA affirmant qu’elle avait accès à tous les ordinateurs sous Windows 8 tandis que Microsoft a été accusé d’informer la NSA sur les bugs de son OS avant de les corriger. Cette porte dérobée serait si béante qu’elle expliquerait le choix du gouvernement allemand de ne plus faire confiance à cet OS.
• Windows 8 et les appareils mobiles de Microsoft seraient une prison avec une censure sur les choix de l’utilisation (application),
• Les appareils mobiles avec Windows Phone seraient des tyrans en ploquant la liberté de choix de l’utilisateur (modifications de l’OS…)
• L’arrivée des DRM pour répondre à l’utilisation des Bluray sous Windows
• Windows Update ne serait qu’une fouine à l’origine de recherche en locale. Il s’agirait d’un Spyware dont la NSA à une clé secrète.

 La Free Software Foundation se montre donc assez agressive face à Microsoft. La firme n’a pour le moment pas réagi. Espérons qu’elle le fasse en apportant sur papier l’affirmation de tout le contraire sans quoi les doutes seront permis.