Asus élargie son catalogue produit avec un périphérique dédié à la cuisine, l’engin se nomme le PureGo PD100. Disponible depuis peu sur le marché américain l’appareil communique en mode sans fil. De quoi s’agit-il ?
Le constructeur Asus s’attaque à un nouveau marché au travers d’un appareil dit Iot. Nommé PureGo PD100 cet appareil prend place dans une cuisine. Il communique à l’aide d’une connexion Bluetooth et s’accompagne d’une application. Nous retrouvons également un rechargement sans fil.
Vous demandez probablement ce que c’est. Asus parle d’un « détecteur de propreté des fruits et légumes ».
Ce PureGo PD100 est un appareil capable de détecte les pesticides et autres polluants « nocifs » présent sur les fruits et les légumes. Son fonctionnement est assez simple. Il faut récupérer l’eau ayant servie à laver les fruits et les légumes afin de l’analyser avec ce PureGo PD100. Ainsi tant que l’eau est sale, les fruits et légume sont encore imprégnées de polluants. Asus explique
« Cet appareil élégant et facile à utiliser vous indique rapidement si vos fruits et légumes sont propres et sûrs. Il détecte avec précision toutes les impuretés dans l’eau de lavage, y compris les pesticides. »
La procédure est la suivante
1 – Nettoyez la saleté de la surface des feuilles et des racines des fruits et légumes avec de l’eau ou des outils.
2 – Faire tremper les fruits et légumes dans de l’eau propre pendant 2-3 minutes pour permettre aux pesticides ou autres résidus sur les légumes à feuilles, comme la poussière, de se dissoudre dans l’eau.
3 – Placez ASUS PureGo dans l’eau pour commencer la détection, en utilisant l’eau courante pour éliminer les pesticides ou les résidus sur les surfaces des fruits et légumes. L’indicateur annulaire de PureGo détecte en permanence la qualité de l’eau.
La qualité de l’eau est indiquée par un anneau : Lorsque ce dernier est rouge ou orange, cela signifie qu’il y a encore des impuretés dans l’eau et que vous devez continuer à laver en répétant les étapes 2 et 3. Si la couleur devient verte, cela signifie que la qualité de l’eau de lavage est proche d’un niveau sans polluant.
Gadget ou pas ?
Si vous recherchez une carte mère Intel ou AMD, de bonnes affaires sont en cours… Lire d'avantage
À l'occasion du Black Friday, Gigabyte propose une page spéciale sur son site Internet, mettant… Lire d'avantage
Les joueurs espérant des cartes graphiques à prix réduit pendant les fêtes pourraient être déçus.… Lire d'avantage
Microsoft a publié KB5046714 pour les PC Windows 10 22H2. Il s’agit d’une mise à… Lire d'avantage
Positionné à 149,90 € et équipé de deux ventilateurs NF-A14x25r G2 à cadre rond le… Lire d'avantage
Positionné à 149,90 €, le NH-D15 G2 promet des performances Aircooling ultimes. A l'usage est-il… Lire d'avantage
Voir commentaires
"Gadget ou pas ?"
Cet appareil peut être utile, dans la mesure où il n'est pas possible de détecter la plupart des polluants à l'œil nu. Cependant, rien n'affirme combien de polluants l'appareil détecte, et la niveau de fiabilité des détections.
À mon sens, le principal problème (comme souvent actuellement avec ce genre d'objet) se trouve ici :
"Il communique à l’aide d’une connexion Bluetooth et s’accompagne d’une application."
Je ne vois pas en quoi un détecteur de polluants doit techniquement se connecter à un smartphone pour pouvoir fonctionner (donc si la connexion et obligatoire, c'est abusif). De plus, il est probable que l'application se connecte obligatoirement à internet (non précisé dans l'article) ; si c'est le cas, c'est encore plus abusif (car techniquement injustifié).
Enfin, je remercie l'auteur de l'article de n'avoir pas effectué de confusion entre les termes "objet intelligent" et "objet connecté", car cette confusion entraine une croyance qu'un objet muni d'un processeur doit toujours ce connecté à internet, alors que cela n'a techniquement RIEN A VOIR.
Pas convaincu que ce type de gadget puisse détecter le césium 137
présent dans les champignons suite aux catastrophes nucléaires de
Tchernobyl et/ou Fukushima.
Par ailleurs, son fonctionnement semble se focaliser sur l'analyse
de l'eau en supposant que les aliments immergés se comportent comme
des éponges ce qui ne me semble pas si évident selon si les fruits
et/ou légumes disposent de leur peau où sont concentrés les polluants.
De plus, je doute le principe de détection à priori non chimique puisse
être fiable et pourrait être source de faux positifs selon la turbidité
de l'eau (cf. calcaire).