Overwatch est un jeu très attendu par la communauté. Sous ses airs de « TF2 like », ce titre proprose pas mal de choses intéressantes.
Le principal jeu de Blizzard, Word Of Warcraft, est en sursis depuis maintenant plusieurs années, le nombre de joueurs baissent puisque si les 11 millions de fans ont été enregistrés, le dernier rapport évoque désormais 5 millions. Blizzard reste présent autour des jeux de stratégie ( Starcraft 2) mais la diversification est nécessaire. Nous pouvons citer Heroes of the Storm, qui a connu un succès mitigé, et désormais Overwatch.
Overwatch a fait couler beaucoup d’encre depuis son annonce et les premiers Gameplay. Une bêta ouverte est disponible permettant à tous les joueurs de tester le titre. Il y a des critiques pour ses airs de Team Fortress 2, justifiées par de nombreux éléments qui rappellent ce jeu mythique, mais Overwatch rajoute des nouveautés.
Overwatch joue la carte du « Fun » avec des graphismes travaillés mais irréalistes. En clair il ne faut pas s’attendre à un rendu de type Battlefield mais se préparer à un style « cartoon ».
Blizzard propose différentes cartes à l’origine d’une stratégie plus ou moins élaborée de la part des joueurs. Certaines sont assez simples avec quelques chemins tandis que d’autres proposent de la complexité.
Le gameplay se veut varier avec un vaste choix de héros (21). Chaque personnage offre des particularités et des caractéristiques uniques à l’origine de stratégies différentes. Certains héros sont faciles à prendre en main comme Faucher ou soldat 76. Ils demandent une maitrise assez faible de quoi les rendre attrayants pour les nouveaux joueurs. D’autres comme Hanzo, ou Genji sont plus difficiles à maitriser et un entrainement important se montre nécessaire pour comprendre et maitriser leurs stratégies d’approche. Quel que soit le personnage, un aspect important doit être géré, le sort « ultime ». Il peut changer le cours d’une partie.
Blizzard propose quelques touches de « World Of Warcraft » puisque chaque personnage dispose de ses armes et de 2 ou 3 sorts personnels. Ils s’accompagnent d’un « cooldown » variable (temps d’attente avec la prochaine utilisation) afin d’enrichir l’aspect stratégie.
Le sort ultime a un fonctionnement différent. Il est actif une fois la jauge pleine (sur chaque personnage). Son usage est réellement dévastateur ou point de pouvoir engendrer une victoire ou une défaite, tout dépend de la pertinence de son utilisation. La vitesse de remplissage est variable en fonction du héros.
De manière générale, les actions sont très rapides et laissent peu de place à une stratégie élaborée. Il s’agit plus d’un rush pour atteindre un objectif qu’une « opération secrète » où il faut avancer en prenant son temps. Ceci apporte un double aspect, un gameplay qui ne s’arrête pas et une dynamique de jeu très présente qui plaira ou ne plaira pas. Ce phénomène est en partie dû à un chronomètre lié à l’action autour de l’objectif.
Pour le moment, seulement 2 modes jeu sont disponibles, on retrouve la capture de point et l’objectif de wagon. Dans le premier cas, il faut tenir un point le plus longtemps possible face à un ennemi déterminé (tout dépend de la motivation des joueurs adverses 🙂 ). L’objectif de wagon est un peu différent puisqu’il faut faire avancer un wagon, un vaisseau spatiale ou encore une voiture jusqu’à un lieu donné. Le chemin à parcourir n’est pas une promenade de santé avec des tas d’opposants qui souhaitent attaquer le chariot et éviter qu’il atteigne les points suivants.
En fin de partie il y aura une « action de la partie » proposée par Overwatch. Il s’agit de la plus belle action de la partie avec à la clé une rediffusion pour que tous les joueurs puissent en profiter. Avec l’expérience, c’est très souvent les mêmes héros (Bastion, Faucher ou Chacal) qui décrochent l’action de la partie.
Il n’y a pas de classique tableau des scores, chaque joueur peut consulter ses performances mais pas celles des autres. Il y a par contre une remise de médaille, de quoi avoir une idée du classement général car avec 28 tués l’or est décroché contre 15 pour de l’argent.
Un système de vote permet de rendre “honneur” au meilleur joueur. Une sélection de 3 ou 4 joueurs, permet de mettre en place un vote pour celui qui vous aura paru le « meilleur joueur de l’équipe » ou encore le plus utile. Enfin un système de niveau permet de gagner des « coffres » et d’équilibrer les équipes.
Overwatch propose un contenu « in game » assez complet. Lorsque vous gagnez un niveau vous pourrez ouvrir votre caisse/coffre afin de choisir, différentes choses comme un skin afin de changer l’apparence de son personnage. Les « tags » enrichissent cet aspect « esthétique » mais il n’est pas possible d’importer des images de son PC. A cela s’ajoute des « railleries » ou encore de nouvelles phrases pour son héros.
Comme souvent avec Blizzard, une histoire est disponible derrière cet univers. Elle se dévoile au travers de différentes vidéos d’annonce et du contenu disponible sur le site.
Pour les fans de TF2, Overwatch ne manque pas de proposer des éléments communs mais Blizzard apporte de la fraicheur avec ses nouveautés.
La configuration minimale est loin d’être très exigent, il sera possible d’y jouer avec beaucoup de pc.
Configuration minimale (objectif de 30 ips) :
Configuration recommandée (objectif de 60 ips en qualité moyenne) :
Le gameplay qui suit a été réalisé à l’aide de la configuration suivante :
Driver Nividia 365.10 (optimisé pour Overwatch)
Overwatch sera disponible le 24 mai. Différentes versions sont disponibles, la version standard est proposée à 40€ (cette version est réservé au PC), la version Deluxe à 60€ et une version « collector » avec une figurine de soldat 76 à 120€.
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