Microsoft annonce la disponibilité « générale » de son antivirus Microsoft Defender ATP pour les environnements Linux. Ce lancement fait suite au déploiement il y a quelques mois d’une version préliminaire.
Microsoft Defender ATP pour Linux prend en charge un total de six distributions Serveurs différentes. Nous avons RHEL 7,2+, CentOS Linux 7.2+, Ubuntu 16 LTS, ou LTS supérieur, SLES 12+, Debian 9+ et Oracle Linux 7.2.
La firme explique
« L’ajout de Linux dans la sélection existante de plates-formes prises en charge par Microsoft Defender ATP marque un moment important pour tous nos clients. Cette avancée permet à Microsoft Defender Security Center d’offrir un environnement unifié pour la surveillance et la gestion de la sécurité de l’ensemble du spectre des plates-formes de bureau et de serveur qui sont communs dans les environnements d’entreprise (Windows, Windows Server, macOS et Linux). »
Microsoft aime Linux
Linux est depuis quelques temps « chouchouté » par Microsoft. De gros efforts ont été accomplis et menés. Les plus importantes avancées sont probablement du coté du sous-système Windows pour Linux. L’arrivée de la deuxième version avec May 2020 Update propose un noyau Linux. Les distributions les plus populaires sont déjà disponibles, y compris Ubuntu.
Ce nouvel antivirus est censé offrir une expérience complète de ligne de commande sur le client mais attention. Les administrateurs doivent savoir que l’installation de Microsoft Defender ATP pour Linux nécessite une licence Microsoft Defender ATP serveurs.
Enfin Microsoft promet que des améliorations pour Linux sont attendues.
“Nous ne sommes qu’au début de notre voyage « Linux » et nous ne nous arrêtons pas ici! Nous nous engageons à étendre continuellement nos capacités pour Linux et nous vous apporterons des améliorations dans les prochains mois.”
A zut Linux marchai pas si mal pourtant. (Humour)
Ça permettra aux serveurs Linux de supprimer toutes les merdes qui circulent sur le réseau destinées aux Windows connectés…
ATP n’est pas un antivirus. C’est un EDR.