Windows 10 n’a plus d’avenir au catalogue de Microsoft. Le système d’exploitation sera officiellement abandonné en octobre 2025. Malgré cette situation problématique pour des centaines de millions d’ordinateurs, sa part de marché augmente.
C’est du moins ce que révèlent les derniers chiffres publiés par StatCounter. Windows 10 a gagné près de 1 % de part de marché entre janvier 2024 et février 2024. Sa popularité sur le marché des ordinateurs de bureau est passée de 66,47 % à 67,23 en l’espace de 30 jours. L’autre fait marquant concerne Windows 11 qui continue de rencontrer des difficultés à convaincre. La principale raison se situe au niveau de ses exigences matérielles laissant sur le bord de la route beaucoup de PCs Windows 10 ayant la puissance nécessaire pour le faire fonctionner. Cela concerne par exemple la prise en charge du TPM 2.0 ou encore du démarrage sécurisé et de l’UEFI. Ce sont des contraintes majeures obligeant le rachat de matériel juste pour rester sous la protection d’une maintenance.
Depuis le mois de janvier, sa part de marché progresse légèrement en passant de 27,83 % à 28,18 %. De même Windows 7 pourtant abandonné depuis quelques années maintenant reste dans le paysage informatique. Selon StatCounter il fonctionne sur plus de 3 PCs sur 100 au niveau mondial.
Windows 11, sa progression est lente, pourquoi ?
L’adoption de Windows 11 est un problème pour Microsoft car l’entreprise va se retrouver devant une situation potentiellement dangereuse. Si sa présence n’augmente pas de manière très importante dans les prochains mois, Windows 10 va rester le système d’exploitation le plus utilisé au monde sur PC.
Son abandon c’est-à-dire l’arrêt de sa maintenance va mettre en difficulté beaucoup de monde allant du Grand Public aux organisations en passant par les entreprises. C’est tout en pan de l’économie mondial qui risque de se retrouver sous la menace d’une insécurité informatique liée à l’arrêt de la publication de correctifs de la part de Microsoft.
L’unique réponse pour le moment et une sorte de « prise d’otage » au travers du programme ESU, une maintenance personnalisée payante permettant de repousser de 3 ans cette échéance. Il se pose aussi la question de la pertinence de Windows 11 avec sa publicité et ses nombreuses fonctionnalités regardantes du côté des données personnelles sans oublier une politique affichée de couper l’herbe sous le pied de la concurrence à l’aide de différents procédés plus ou moins recommandables.
