Windows 10 a été lancé le 29 juillet 2015 avec un changement historique chez Microsoft. Il marque une étape importante pour son modèle économique. C’est la première version de Windows proposée gratuitement aux utilisateurs d’une ancienne version du système d’exploitation.
Windows 10 est une pièce maitresse des choix stratégiques de Microsoft et ce pour différentes raisons. Il incarne en premier lieu la solution pour faire oublier le flop de Windows 8. Il se dresse aussi comme le successeur de Windows 7 dans l’espoir d’éviter une situation similaire à celle de Windows XP ou bien des utilisateurs n’ont pas le besoin de faire évoluer leur PC. A tout ceci s’ajoute aussi l’important défis de la mobilité avec un OS pluriel armé du concept d’applications universelles afin de faciliter le travail des programmeurs et permettre un épanouissement du catalogue de logiciels.
Ce contexte explique la volonté sans faille du géant à pousser Windows 10 dans toutes les maisons mais est-ce réalisable ? Il n’est pas impossible qu’une part des utilisateurs (particulier et entreprise) n’éprouve pas le besoin de faire évoluer leur Windows 7 si bien que l’horizon 2020 (fin du support du Windows 7) pourrait donner naissance à une situation proche de celle qu’a connu Windows XP.
Windows 10 est disponible depuis 6 mois au travers d’une mise à niveau gratuite pour les utilisateurs de Windows 7. Si la démarche a attiré du monde, elle n’est pas un véritable succès. Windows 7 a toujours un poids important dans le paysage PC. L’offre a été par contre appréciée auprès des PCtistes sous Windows 8.1 en raison du grand retour du menu démarrer et d’un environnement de travail connu.
Les dernières statistiques de Net Application révèlent que Windows 7 est toujours le système d’exploitation numéro un sur PC au niveau mondial. Il est présent sur plus de la moitié des ordinateurs avec une part de marché de 52,34 %.
De son coté, Windows 10 enregistre une présence de 12,82 % ce qui le positionne en seconde place. Microsoft peut se féliciter de ce résultat mais il n’est pas vraiment à la hauteur des espoirs autour d’une mise à niveau gratuite, censée booster les « migrations ». Beaucoup, à l’annonce de cette opération unique dans l’histoire de la firme, s’attendaient à un véritable raz de marée. Cela n’a pas été le cas.
L’année 2016 vient de démarrer et les premiers mois enregistrent une perte de présence pour Windows 7 mais il conserve une position au-dessus des 50%. Il est possible d’observer que la croissance de Windows 10 se poursuit mais son rythme ralenti puisque l’OS a gagné 1.89% de part de marché entre décembre 2015 et janvier 2016 puis 0,97% entre janvier 2016 et février 2016.
L’offre gratuite d’une mise à niveau vers Windows 10 va se poursuivre jusqu’en juillet 2016. Nous ne savons pas si Microsoft va renouveler son opération si bien qu’il est possible que certains attendent la date butoir pour se décider. Si cela est le cas, une augmentation significative de la part de marché de Windows 10 est envisageable d’ici quelques mois.
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Si le but c'était de me redonner du boulot, c'est un succès incontestable. Vivement juillet, marre de cacher des MàJ pour les voir réapparaitre le mois suivant.
Le seul truc vraiment bien de ce 10 pour moi, ce fut de constater le niveau général . Quelle catastrophe. Tout ces "pro" qui bloquaient pour un menu démarrer s'affichant en plein écran, quelle rigolade. Cela me rappelait les cancres qui, dès qu'on changeait un terme dans une équation à une inconnue au premier degré, était perdus. Et le pire c'est que cela(*) n'a en générale aucun rapport avec des inaptitudes intellectuelles, mais juste par flemme ou habitude ou prétention.
* concerne le menu démarrer. Pour les équations j'ai plutôt constaté que la faute venait de l'enseignant et non de l'élève. Ex: un élève en cap incapable de résoudre 3x+2=8 . 10 mn pour lui faire comprendre le principe d'égalité dans une équation, et il est passé de 3 ou 4 à 16/20 . Le plus marrant c'est qu'il l'appliquait tout les jours dans ses petits trafics mais qu'il était incapable de l'utiliser en cours, jusqu'à mon explication.