La gamme Surface s’est enrichie il y a peu de la Surface Go. Cette tablette 2 en 1 a fait couler beaucoup d’encre en raison de son positionnement tarifaire. Elle embarque un processeur Intel mais à l’origine Microsoft avait fait un choix différent.
Bien que sa puissance soit très modeste, la Surface Go fonctionne grâce à un processeur Intel. Nous retrouvons en cœurs de sa mécanique un Pentium Gold 4415Y de 7ème génération. A l’origine le géant du logiciel avait prévu d’équiper son produit d’un processeur ARM afin de mettre en avant son Windows 10 sous cet environnement. Intel a cependant joué un rôle clé pour changer les choses.
Surface Go, Intel est intervenu
Selon Thurrott, Intel a insisté pour que Microsoft utilise ses processeurs en lieu et place de solutions ARM. Cette décision a finalement été prise afin de travailler sur le ratio performance/prix. La tablette a été conçue pour proposer la « qualité Surface » avec une puissance modeste permettant de répondre aux usages courants.
Surface Go de Microsoft est-elle idéale pour le jeu et la productivité ?
Le projet Windows 10 sur ARM a des difficultés à prendre son envol de problèmes de performances. Il semble que Microsoft n’a pas encore en main un environnement capable de rivaliser avec son équivalent Intel.
“Pour une utilisation de tous les jours, la puissance d’un PC n’est plus nécessaire. Autrefois véritable valeur ajoutée elle est désormais encombrante et problématique. Elle engendre des soucis de consommation, de bruit ou encore de taille. Ce trio est incompatible avec la mobilité et la compacité.
L’approche de proposer une version allégée de Windows 10 sous en environnement ARM est de répondre à cette réalité en s’opposant frontalement à Android et iOS.”
Ce projet reste naturellement d’actualité mais nous ne savons pas si le groupe souhaite proposer son propre appareil exécutant cette plate-forme. Il travaille cependant avec des partenaires afin de finaliser une nouvelle série d’ordinateurs portables fonctionnant avec une puce Snapdragon 850. Si les choses se déroulent comme prévue, les premiers appareils sont susceptibles de voir le jour d’ici la fin de l’année.
J’espère qu’Intel ne continue pas comme autrefois à financer le(s) constructeur(s) avec en retour l’obligation d’utiliser ses propres puces !
Ou encore lié à des menaces dues aux brevets x86 bloquant Microsoft avec l’intégration de puces ARM dans le cadre d’un usage non “S” de windows 10….
J’ai beaucoup de mal à gober ce type d’information ; la réalité à mon humble avis est ailleurs : je pense qu’Intel n’est qu’un second couteau et que les premiers à avoir pesé sur la décision sont Lenovo, Asus et HP les premiers à avoir annoncé l’arrivée des ARM dans leurs gammes Windows sans jamais les avoir distribués, pourquoi ? J’opterais pour un résultat calamiteux.
Par ailleurs effectivement Intel doit disposer de moyens coercitifs objectifs pour obliger M$ à intégrer ses procs dans ces machines à bas coût car il y a des chances qu’en intégrant un des derniers APU de chez AMD on aurait pu bénéficier d’une machine X86 beaucoup plus cohérente en terme de technologie pour le même prix si ce n’est moins chère.
Quand à une hypothétique sortie d’un produit ARM dans la gamme Microsoft pour la fin de l’année, oui nous savons que le Snapdragon 855 prévu pour la fin de l’année promet de faire bouillir Antutu mais ça ne veut pas dire que ces progrès annoncés et les délais restants permettront à Microsoft de faire semblant de faire tourner son système sur cette architecture.
Bah Intel a du promettre de concevoir de belles Backdoor pour facilité la “captation” de données sans le consentement de l’utilisateur.