La build 2017 a été pleine de surprise concernant Windows 10. Personne n’avait imaginé qu’Apple ou encore Canonical allaient céder aux appels de la plateforme de distribution Windows Store. Si Microsoft est le grand gagnant de ces annonces, un autre géant résiste encore, Google.
Le géant du logiciel à l’ambition d’imposer son Windows Store comme la source de distribution des applications universelles pour Windows 10. La mission n’est pas simple car abandonner les logiciels Win32 a des conséquences importantes. Le build 2017 a cependant été très surprenante.
Deux géants ont céder aux appels de Microsoft. Apple annonce pour cette fin d’année l’arrivée d’iTunes tandis que Canonical va proposer son système d’exploitation Ubuntu. Google reste pour le moment à l’écart avec un refus de porter ses propres applications. Il faut dire que la firme est le grand concurrent de Microsoft sur le marché de l’éducation.
Windows Store, Google va-t-il être obligé de céder ?
Avec l’arrivée d’iTunes et Ubuntu, Microsoft améliore son offre. Windows 10 S, spécialement réservé au Store, pourra profiter du contenu d’Apple et des possibilités de la distribution Linux.
Pour Google, c’est plus délicat car le Windows Store est à l’origine de limitations et de contraintes imposées par Redmond. Par exemple le navigateur Chrome devra évoluer en adoptant le moteur de rendu de Microsoft. Si nous regardons la démarche faite avec l’App Store, ceci n’est pas vraiment un frein. Google peut donc théoriquement adapter son navigateur. Chrome n’est cependant qu’une petite partie de ses applications citons Gmail et encore Google Maps. Ici nous sommes en confrontation directe avec des services similaires chez Microsoft.
Il ne fait aucun doute que si Google entrevoit cette possibilité, ce serait une grande victoire pour Microsoft. C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles Google préfère ne rien entreprendre.
Microsoft tente sa chance dans l’espoir d’imposer à grande échelle sa solution. Sa réussite ne dépendra que du succès de sa boutique liée à son catalogue. Si sa popularité augmente, le firme aura un moyen de pression pour convaincre Google. Reste à savoir si le saut sera accompli. Est-il envisageable que le géant de la recherche fasse cavalier seul dans une telle situation ?
Un abonnement Office365 pour quelques euros par mois, Edge, Gmail via Outlook, YouTube via internet….franchement, on peut se passer aisément des applis Google pour des solutions bien meilleures.
Entre payer un abonnement et avoir gratuitement de quoi ouvrir ou créer un courrier ou un tableau 2 ou 3 fois l’an sans se faire chier à installer l’appli, le choix est vite fait!