Microsoft se prépare à mettre fin à son offre historique, celle d’avoir proposé gratuitement un système d’exploitation à ses clients sous Windows 7 et Windows 8.1. En place depuis une année, cette opération s’est accompagnée d’une campagne agressive de promotion. Elle a visé à faire adopter Windows 10 avec des manœuvres “discutables”.
Dans un tel contexte, il n’est pas surprenant que cette politique est à l’origine d’un mécontentement et source de polémique au point que l’affaire se déplace devant les tribunaux dans plusieurs pays. Microsoft fait désormais face à deux nouveaux procès, l’un en Floride, aux États-Unis, et l’un autre à Haïfa en Israël. Ils concernent naturellement la démarche de la société pour faire adopter Windows 10.
Selon le Seattle Times, une poursuite contre Microsoft a été déposée au tribunal du district en Floride. Plusieurs utilisateurs prétendent que la mise à jour gratuite vers Windows 10 a « violé » les lois encadrant « les publicités électroniques non sollicitées » et les interdictions de la « Federal Trade Commission » concernant les « pratiques trompeuses et déloyales ».
La plainte en Israël est de même nature. Microsoft est accusé d’avoir installé Windows 10 sur des ordinateurs sans le consentement de leur utilisateur. Il n’est pas précisé le nombre de personne à l’origine de cette plainte. La source affirme que les demandeurs réclament le statut de « classe-action ».
Windows 10 et la justice, Microsoft a confiance
Microsoft a publié une déclaration. Elle affirme avoir la certitude de remporter la bataille devant les tribunaux. Selon elle, les reproches des plaignants sont sans fondement.
Ce n’est pas la première fois que le géant du logiciel fait face à une plainte concernant sa façon de proposer Windows 10 à ses clients. Microsoft a cependant accepté de régler l’affaire sans faire appel de la décision. vous pouvez lire notre actualité à ce sujet, Windows 10 et la mise à jour forcée, Microsoft perd en justice.
La stratégie du groupe est ici différente. En cas de victoire devant les tribunaux, l’entreprise met fait à la polémique. Il y a par contre un important risque. En cas de défaite, une pléthore de procès similaire risque d’avoir lieu.
Ha là, ça risque de ne pas etre la misérable amende de la cnil…