Le lancement des PC Copilot+ par Microsoft n’a pas été une grande réussite. De multiples erreurs se sont enchainées laissant à Apple une porte grande ouverte afin de s’installer confortablement.
Ces ordinateurs de nouvelles générations devaient à l’origine rivaliser avec les Macs équipés de la puce M Apple. Malheureusement tout ne s’est pas déroulé comme prévu. A l’origine ces machines étaient censées incarner une nouvelle génération d’ordinateur armés pour l’IA. L’échec de Recall, l’une des fonctionnalités IA maitresses, a cependant sapé le potentiel de ces nouveautés dès le départ. La fonctionnalité s’est révélée vulnérable au niveau de la sécurité, forçant Microsoft à faire machine arrière à la dernière minute. La première vague de PCs Copilot+ s’est alors retrouvée nue sans atout marquant, décevant les utilisateurs et les partenaires de Microsoft comme Qualcomm, Intel, et AMD.
De plus le retard de Recall n’arrange pas les choses. Alors qu’Apple avance à grand pas avec son “Apple Intelligence” sur ses nouveaux Macs, l’IA de Microsoft reste dans l’ombre, malgré des annonces comme “Click To Do” et une recherche alimentée par IA. Ces innovations semblent, pour l’instant, bloquées dans des délais incertains, avec peu de visibilité au final.
A tout ceci s’ajoute une exclusivité temporaire accordée aux PC Qualcomm qui n’a pas manqué de susciter des frustrations. En effet malgré l’arrivée de nouvelles puces chez Intel (Core Ultra 200S) et AMD (Ryzen 9000), les fonctionnalités Copilot+ ont été restreintes aux appareils Snapdragon X. Ce choix lié probablement à des accords commerciaux ou non à des limitations techniques n’a fait que délaisser la quasi-totalité des « PCtistes ».
En conclusion, bien que les PC Copilot+ sont sur le papier prometteurs, les retards, les problèmes de sécurité et certains choix ont terni leur potentiel. Ce lancement n’a pas été une réussite.
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Voir commentaires
C'est surtout que les gens n'en ont rien à faire de l' IA...
On ne renouvelle pas son ordinateur tous les 4 matins + les problèmes rencontrés par Microsoft.
Les consommateurs en achèteront des ordinateurs IA quant cela s’avérera nécessaire : gain évident ou renouvellement de config'.
« La fonctionnalité s’est révélée vulnérable au niveau de la sécurité, forçant Microsoft à faire machine arrière à la dernière minute»
C'est surtout que Microsoft s'est fait attraper alors qu'il souhaitait faire de data-mining massif (ou espionnage, appelez ça comme vous voulez)