En juillet dernier, Microsoft a introduit d’importants changements dans le processus de mise à jour de Windows 11 via Windows Update. L’objectif était de rendre les mises à jour plus petites et plus rapides à installer.
Comme GinjFo l’avait expliqué à l’époque, Windows 11 : Les mises à jour vont devenir plus rapides et plus légères !, le processus repose sur des mises à jour “de point de contrôle“. Désormais au lieu que les mises à jour cumulatives de Windows 11 incluent toutes les modifications depuis la dernière version RTM (Release to Manufacturing), elles ne proposent que le contenu publié depuis une nouvelle mise à jour “de point de contrôle“. Cette dernière établit une sorte de nouvelle version de base, excluant les anciens correctifs déjà appliqués.
Depuis le géant a continué a travailler sur la question et publie quelques chiffres intéressants.
La maintenance de Windows 11 s’accélère
Dans un article publié sur Tech Community, Microsoft a détaillé ses avancées, affirmant que les mises à jour sont effectivement plus légères, s’installent plus rapidement et sollicitent moins les ressources du processeur. Pour illustrer cela, l’entreprise a partagé quelques résultats de deux tests.
Le premier test a été réalisé sur un système Windows 11 à jour. Il a révélé que le temps d’installation de la mise à jour était 45,6 % plus rapide, le temps de redémarrage 39,7 % plus court, et l’utilisation du processeur réduite de 15,3 %.
Le second test, effectué sur un appareil qui n’avait pas été mis à jour pendant 18 mois, a montré des résultats similaires. Bien que ce ne soit pas un scénario habituel, il a permis de mettre en évidence des gains significatifs même dans des conditions moins favorables. L’installation s’est effectuée 43,6 % plus rapidement, le redémarrage a été 33,5 % plus rapide, et l’utilisation du processeur a baissé de 25 %.
Ces améliorations sont le fruit d’un travail sur plusieurs front dont la pile de service de Windows 11 24H2. Parmi les principales avancées techniques, Microsoft cite une optimisation de la mise en cache des manifestes des composants, qui permet un traitement plus rapide, ainsi que le traitement parallèle de ces manifestes. De plus, sur les machines équipées de plus de RAM, celle-ci est mieux utilisée pour accélérer le processus.
Enfin, la taille des mises à jour de fonctionnalités a été réduite de 200 mégaoctets, grâce à une comparaison des versions d’applications incluses et celles disponibles sur le Microsoft Store, afin de ne télécharger que ce qui est strictement nécessaire.