Le gouvernement australien va débourser des millions de dollars pour profiter d’une maintenance personnalisée de Windows 7. Une partie de son infrastructure informatiques est toujours sous ce système d’exploitation.
Le Département de la défense et l’Australian Taxation Office vont devoir payer à Microsoft des sommes impressionnantes pour maintenir à jour leurs équipements informatiques sous Windows 7. Les sommes en jeu sont respectivement de 6 096 044 $ et 979 080 $. L’Australian Taxation Office a déjà payé 1 582 955 $ pour bénéficier de mises à jour de sécurité étendues pour Windows Server 2008. Ce système d’exploitation a été abandonné le 14 janvier dernier par Microsoft. Comme Windows 7, il n’est plus pris en charge. Redmond ne propose plus aucune mise à jour de sécurité et de correctif de bugs.
Les autorités souhaitent que ces appareils Windows 7 adoptent dans les prochains mois Windows 10. En attendant et par mesure de sécurité une nouvelle extension autour de cette maintenance personnalisée n’est pas à exclure. En clair si le passage Windows 10 n’est pas terminé d’ici la fin de l’année le gouvernement pourrait prolonger son accord avec Microsoft pour une deuxième année consécutive.
Windows 7, une maintenance personnalisée de plus en plus chère.
Microsoft a de son côté élaboré un plan autour de prix doublant chaque année. Sa maintenance personnalisée devient plus chère avec le temps. Il n’est cependant pas facile pour des administrations de suivre la cadence imposée par le géant américain. Par exemple le ministère de la Défense a achevé en 2019 la migration de plus de 100 000 ordinateurs de Windows XP vers Windows 10. Microsoft a cessé la maintenance de Windows XP en avril 2014 !
La mise à la retraite de Windows 7 est un vrai problème. Microsoft rend vulnérable des centaines de millions de PC. Sa part de marché se situe aux alentours de 25% ce qui le positionne comme étant le deuxième système d’exploitation le plus utilisé au monde (ordinateur de bureau et portable). Sa présence va normalement baisser au fil des mois mais il n’est pas prêt de disparaitre du paysage informatique mondiale.