Microsoft n’arrive pas à percer sur le marché des tablettes avec Windows 8 ou encore Windows RT. Une analyse de la situation pointe du doigt l’optique de la firme à ne pas vouloir comprendre pourquoi le consommateur achète une tablette.
L’analyse est signée Rene Ritchie d’iMore. Selon lui, Microsoft n’a pas ou ne veut pas analyser le fonctionnement de l’écosystème autour de la tablette.
Une tablette est ludique et simple.
La situation serait simple, la tablette est un terminal ludique utilisé pour se distraire et non pour travailler, rôle joué encore aujourd’hui par le bon vieux PC installé près d’un bureau. Une fois ce postulat acté, il devient évident que toutes tentatives de fonctionnalités à base de Windows n’ont que peu de chance de réussir. Le verdict est lourd. “Pendant des années, les clients traditionnels sont sentis aliénés par les systèmes d’exploitation de bureau […] Ils ont lutté avec des systèmes archaïques de fichiers et une gestion déroutant des fenêtres »
Le consommateur veut un iPad.
De là, il en découle que « ces frustrations » sont vraiment la dernière chose que souhaite retrouver le consommateur sur un terminal. Il souligne alors « Ils veulent prendre un appareil qu’ils puissent comprendre … Ils veulent que leurs applications et leurs médias soient accessibles très simplement ». Il conclue alors « bref il veut un iPad ».
Le courage de Microsoft doit d’être l’abandon de Windows.
Tout n’est cependant pas perdu pour Microsoft. La compagnie dispose d’un savoir-faire en matière de système d’exploitation inégalable et la possibilité de voir apparaitre une solution populaire et intuitive à l’image de ce que propose la console de jeu Xbox est possible. Microsoft devrait donc s’inspirer de cette formule pour concevoir une tablette avec des capacités de jeu qui mettent l’iPad à la retraite.
Le plus grand changement serait que Microsoft ait la force et le courage d’abandonner Windows
Microsoft s’est totalement fourvoyé en se tournant vers le usiness modèle “Apple” en voulant devenir constructeur alors qu’il fallait viser Google