Consoles

PlayStation 4 et Xbox One : l’abandon des DRM énerve certains developpeurs

La politique en matière de jeux d’occasion est un vaste sujet de discussion. Le développeur Cliff Bleszinski s’est exprimé à ce sujet. Après une critique ouverte à l’encontre de Sony et sa PlayStation 4, il exprime ses regrets sur la marche arrière de Microsoft en matière de DRM.

Il a été visiblement agacé de la position de Sony se moquant de la politique de Microsoft de cloisonner le joueur avec différent niveau de protection.

Gear of War

Sony ment, la firme prépare un système de DRM.

Au travers de son compte Twitter, Cliff Bleszinski, qui a longtemps travaillé au sein d’Epic Studios, a mis en garde contre la prochaine console PlayStation 4.

Selon lui, Sony ment avec un faux discourt. Sa stratégie marketing, axée sur une totale liberté dans l’usage des jeux d’occasion, n’est pas une réalité, un système de bridage, très proche de celui de Microsoft, serait en préparation. ” Je suis prêt à parier que Sony a déjà quelque chose de similaire en stock. Ils ne font que du boulot de Relations Public avec les critiques d’Internet. Vous êtes tous en train de vous faire avoir ! “ lance-t-il.

Il explique qu’il n’est pas possible d’espérer des jeux aux budgets importants si les jeux d’occasion ou à louer existent ” Vous ne pouvez pas avoir des jeux et des budgets de marketing de cette importance s’il y a des jeux d’occasion et à louer. Les chiffres ne correspondent pas mesdames et messieurs.”

La marche arrière de Microsoft va avoir des conséquences désastreuses.

Devant la pression grandissant autour de la Xbox One, verrouillée à plusieurs niveaux, Microsoft n’a pas eu d’autres choix que de faire marche arrière.

Ce geste, accueilli favorablement par des millions de joueurs, n’est pas accepté. Toujours sur Twitter, il estime que ce revirement va avoir des conséquences désastreuses sur l’industrie du jeu vidéo, des “studios vont fermer et les jeux mobiles vont se multiplier » explique-t-il. A ses yeux c’est à cause de Sony “c’est Sony qui a forcé la main de Microsoft, pas les pleurnicheries d’internet”.

Enfin il conclue en soulignant qu’il ne cherche ici qu’une seule chose “Je veux que les développeurs qui ont travaillé dur touchent de l’argent sur chaque copie à la place de Gamestop. C’est dingue non ?”

Selon vous, l’usage des jeux d’occasion est-il vraiment un manque à gagner pour les développeurs ? En quoi cette économie de l’occasion peut-elle nuire au grand studio de développement ?

Jérôme Gianoli

Aime l'innovation, le hardware, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

3 commentaires

  1. C’est une aberration, on a acheté (ET PAS LOUE) un produit, donc on devient le “propriétaire” de cette copie et on nous dit qu’on ne peux pas revendre ce qui nous appartient (donc si c’est un support physique on le met à la poubelle). A quand le même politique chez les constructeurs automobiles ! On ne parle pas ici de faire une copie ou de louer notre jeux mais bien de le revendre!

  2. hé bien mon cher monsieur faites des jeux ou 90% des dépenses ne sont pas injecter dans le marketing et vous verrez que le budget des jeux sera beaucoup plus doux.

  3. le problème c’est qu’ils font les choses à l’envers….ils font des grosses dépenses marketing pour vendre des jeux moyens au lieu de faire des bons jeux avec un marketing modéré.

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